réflexions en cours à Matignon pour créer un ministère de l'Immigration
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réflexions en cours à Matignon pour créer un ministère de l’Immigration

Un ministère de l’Immigration avait déjà été créé sous Nicolas Sarkozy en 2007 avant d’être supprimé en 2010.

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Michel Barnier en visite au Samu de Paris, le 7 septembre 2024. (LUDOVIC MARIN / AFP)

Fraîchement nommé par Emmanuel Macron, le nouveau Premier ministre, Michel Barnier, envisage le retour d’un ministère de l’Immigration, a appris franceinfo de sources concordantes lundi 9 septembre. Un précédent ministère de « l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du Développement solidaire » avait été créé en 2007 sous le gouvernement Fillon, pendant la présidence de Nicolas Sarkozy. Il avait été dirigé par Brice Hortefeux puis Éric Besson, avant d’être supprimé en 2010.

Selon les informations de franceinfo, le nouvel occupant de Matignon a entamé des consultations et le processus de recrutement d’un directeur de cabinet est en cours. Matignon indique que « les discussions continuent » pour la constitution du gouvernement et que « Pour le moment, rien n’est décidé. »

Lors de son intervention sur TF1 vendredi, Michel Barnier a indiqué qu’il souhaitait « contrôler l’immigration de manière rigoureuse et humaniste ». « On a toujours le sentiment que les frontières sont des passoires et que les flux migratoires ne sont pas maîtrisés »il a dit, promettant alors « mesures concrètes ». À ce sujet, « Personne n’a le monopole des bonnes idées, je veux que nous nous occupions des problèmes »il a dit. « Je veux que nous trouvions les bonnes solutions aux problèmes qui préoccupent les Français et cela en fait partie. »

Lors de la primaire des Républicains de 2021, alors qu’il se présentait à l’élection présidentielle de 2022, Michel Barnier avait appelé à l’instauration d’un moratoire sur l’immigration de trois à cinq ans, une mesure qui « condition préalable à la reprise en main de notre politique migratoire »et a insisté sur la nécessité de « limiter » Et « maître » l’immigration, notamment en stoppant la « régularisations massives »Il avait exigé qu’un référendum et une « bouclier constitutionnel » accompagner ce moratoire, notamment pour assurer la primauté du droit national sur le droit européen en cette matière.

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