La saga dans la saga est en partie terminée. À la suite de l’affaire Christian Horner (accusé par un employé de comportement inapproprié) et des grands troubles entourant Red Bull, Adrian Newey avait exprimé son souhait de quitter l’équipe. Cette dernière a officialisé la nouvelle de son départ ce mercredi. L’ingénieur britannique, âgé de 65 ans, faisait partie de l’équipe en 2006, un an après sa création. Il a contribué à 118 victoires et 101 pole positions (Red Bull compte dans ce total celles obtenues par Toro Rosso et Sebastian Vettel en 2008), s’ajoutant à son palmarès déjà bien fourni chez Williams (1991-1996) puis McLaren (1997-2005). ) .
Si le communiqué annonce son retrait du projet de Formule 1, Newey continuera à travailler pour Red Bull jusqu’au début 2025, notamment pour mener à bien le projet d’hypercar RB17. Cette disposition pourrait lui permettre de rejoindre plus rapidement sa future équipe. Ferrari, Aston Martin et McLaren faisaient déjà la queue pour l’accueillir mais Mercedes serait également ouverte à son arrivée.
Horner se félicite du départ d’une véritable légende
« Pendant près de deux décennies, j’ai eu la chance de jouer un rôle clé dans l’évolution de Red Bull, d’un nouveau venu à une équipe multi-championnat, détaille Newey dans le communiqué, mais je pense que c’est le bon moment pour passer le relais aux autres et me trouver de nouveaux défis. En attendant et pour le reste de mon temps au sein de l’équipe, je me concentrerai sur le développement du RB17. » Dans ses remerciements, il convient de noter qu’une seule personne, Christian Horner, est nommée uniquement par son prénom, même si Newey dit de lui « qu’il n’était pas seulement un partenaire de travail mais aussi un ami de nos familles respectives ».
Le patron de l’équipe Red Bull déclare que « Sa vision et son intelligence nous ont permis de remporter 13 titres en 20 saisons. Sa capacité à concevoir, à accepter le changement en comprenant les règles les plus importantes sur lesquelles se concentrer et son désir insatiable de gagner ont contribué à faire de Red Bull une force encore plus grande que ce que feu Dietrich Mateschitz avait jamais imaginé. Il nous laissera avec le statut d’une véritable légende. C’est aussi mon ami et quelqu’un envers qui je serai éternellement reconnaissant. Son héritage continuera de résonner dans les couloirs de Milton Keynes et le RB17 sera un hommage approprié au temps qu’il a passé avec nous. »
