Reconnaissance d’Israël : les États-Unis et l’Arabie saoudite discutent d’une version « quasi définitive » de leurs accords
Les discussions ont également porté sur « la situation à Gaza et la nécessité de mettre fin à la guerre et de faciliter l’entrée de l’aide humanitaire » dans le territoire palestinien assiégé et dévasté par plus de sept mois de guerre entre Israël et le Hamas. .
Les entretiens de Jake Sullivan en Arabie Saoudite devaient se concentrer sur « les questions bilatérales et régionales, notamment la guerre à Gaza », ainsi que sur « les efforts en cours pour parvenir à une paix et une sécurité durables dans la région », indique vendredi le rapport. Porte-parole de la Maison Blanche.
La Palestine, mais aussi la sécurité et le programme nucléaire
Parvenir à une normalisation des relations entre Israël et l’Arabie saoudite, sur le modèle des accords conclus avec d’autres pays arabes, constitue l’un des objectifs diplomatiques majeurs du président américain Joe Biden. L’Arabie saoudite exige en échange une relation de sécurité renforcée avec Washington, le partenaire de sécurité le plus important du royaume, qui s’est déclaré prêt à l’offrir, mais demande également la création d’un État palestinien, dont le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu ne veut pas de cela. Riyad négocie également une aide au développement d’un programme nucléaire civil.
En septembre, Mohammed ben Salmane s’était montré optimiste quant à la possibilité d’un tel accord lors d’un entretien avec Fox News, mais la guerre à Gaza a compliqué la situation, estiment les analystes. Jake Sullivan devrait se rendre aujourd’hui en Israël pour des discussions sur la guerre, selon la Maison Blanche.