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Reconnaissance de la Palestine : Macron pose des conditions à Mahmoud Abbas

Emmanuel Macron s’est entretenu par téléphone avec Mahmoud Abbas ce mercredi.
Le président français a appelé le président de l’Autorité palestinienne à « mettre en œuvre les réformes indispensables » dans « la perspective d’une reconnaissance de l’Etat de Palestine ».
Le bombardement israélien d’un camp de personnes déplacées à Rafah est « une nouvelle tragédie », a déclaré le chef de l’Etat.

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Israël et le Hamas en guerre

La reconnaissance d’un État palestinien n’est pas une « un sujet tabou ». Depuis une semaine, l’exécutif n’écarte pas cette perspective, alors que trois pays européens, l’Espagne, l’Irlande et la Norvège, ont officiellement reconnu mardi 28 mai un État de Palestine dans le but affiché de faire avancer la paix. . Ce mercredi 29 mai, lors d’un appel téléphonique, Emmanuel Macron a posé ses conditions au président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas avant une éventuelle reconnaissance de la France.

Le président de la République a appelé Mahmoud Abbas à «mettre en œuvre les réformes indispensables» Dans « la perspective d’une reconnaissance de l’Etat de Palestine », rapporte l’Élysée dans un communiqué. Dans leur appel téléphonique, Emmanuel Macron « a marqué l’engagement de la France à œuvrer pour construire avec ses partenaires européens et arabes une vision commune de la paix qui offre des garanties de sécurité aux Palestiniens et aux Israéliens. et à « placer la perspective de reconnaissance de l’État de Palestine dans une dynamique utile ». « Dans cette perspective »il « a rappelé le soutien de la France à une Autorité palestinienne réformée et renforcée, capable d’exercer ses responsabilités sur l’ensemble des territoires palestiniens, y compris dans la bande de Gaza, au bénéfice des Palestiniens »ajoute la présidence française.

« Une nouvelle tragédie »

Le bombardement israélien d’un camp de personnes déplacées à Rafah est « une nouvelle tragédie »il croit également, s’adressant « ses sincères condoléances au peuple palestinien pour le bilan humain intolérable de l’opération à Gaza ». Le chef de l’État a « a souligné la détermination de la France à travailler avec l’Algérie et ses partenaires au Conseil de sécurité » de l’ONU « pour qu’il s’exprime fortement sur Rafah ainsi que pour poursuivre les efforts autour du projet de résolution français ». Alger a distribué mardi aux autres membres du Conseil de sécurité un projet de résolution qui « décide qu’Israël, puissance occupante, doit immédiatement cesser son offensive militaire et toutes les autres actions à Rafah »selon le texte consulté par l’AFP.

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Paris a de son côté mis sur la table, fin mars, un autre texte visant notamment à préparer l’après-guerre à Gaza, mais qui fait toujours l’objet de négociations. « Face aux fauteurs de haine et aux mouvements terroristes, il était d’autant plus urgent de relancer les efforts de paix et de mettre fin au report systématique de la mise en œuvre de la solution à deux États et de la création d’un « État palestinien ».affirme l’Élysée.


JC avec l’AFP

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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