Recherche en oncologie : un terrain à défricher dans la région, selon Q-CROC

Il est plus difficile pour les patients atteints de cancer de l’Abitibi-Témiscamingue de participer à des études cliniques en oncologie, déplore le Consortium de recherche en oncologie clinique du Québec (Q-CROC).
L’organisation à but non lucratif s’inquiète du nombre d’essais cliniques disponibles dans les régions éloignées. Ces essais sont généralement offerts dans des hôpitaux affiliés à des centres universitaires, ce qui oblige dans la plupart des cas les patients à se déplacer vers les grands centres urbains.
La microbiologiste Catherine Vayssier, chargée de projet au Q-CROC, croit également que l’accès à l’information est parfois déficient
les patients des régions étant, selon elle, moins souvent invités à participer aux études cliniques que ceux des grands centres.
Le message que nous recevons souvent est qu’ils n’ont pas été informés de l’existence d’essais cliniques. Cette option ne leur est pas non plus proposée dans leur parcours de soins.
assure-t-elle.
Prenant l’exemple des cancers du sang chez l’enfant, elle considère la recherche clinique comme essentielle au développement de nouveaux traitements et à l’avancement des connaissances dans le domaine scientifique.
La recherche clinique est plus qu’importante, elle est essentielle. Cela devrait être considéré comme la phase finale du développement de nouveaux médicaments et de nouvelles interventions. La recherche clinique est nécessaire pour s’assurer qu’un traitement est efficace et sûr
plaide Mme Vayssier.
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