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Préméditation, violences conjugales, contrôle judiciaire : ce que l’on sait du meurtre d’Auriane, 22 ans, en Italie

Le corps d’une jeune Française de 22 ans, portant plusieurs coups de couteau, a été retrouvé le 5 avril dans une église en ruine du Val d’Aoste, dans le nord de l’Italie. Son compagnon, un jeune homme de 21 ans de De nationalité italienne, est le principal suspect de l’enquête ouverte par la justice italienne pour « meurtre avec préméditation ».

Le jeune homme a été arrêté à Lyon mercredi 10 avril et placé en détention provisoire en attendant son extradition. Il était déjà recherché en France pour avoir violé son contrôle judiciaire, dans le cadre d’une procédure pour violences conjugales sur la victime.

Ce qui s’est passé ?

Le 5 avril, le corps d’une jeune femme a été découvert par un randonneur dans une église en ruine du Val d’Aoste, dans le nord de l’Italie. Selon les médias italiens, il s’agit d’un bâtiment abandonné, situé dans le hameau d’Equilivaz, au milieu du bois de La Salle. La victime présentait plusieurs coups de couteau au cou et à l’abdomen.

La mort de la jeune femme remonte au 26 ou 27 mars, a déclaré le procureur d’Aoste, Luca Ceccanti, lors d’une conférence de presse jeudi 11 avril, ajoutant que le meurtre avait « probablement » eu lieu dans la Chapelle.

Selon lui, l’auteur du meurtre, qui a placé le corps de la jeune femme « en position fœtale », a voulu faire croire qu’elle était morte pendant son sommeil. Le téléphone de la victime et l’arme du crime n’ont pas été retrouvés, a-t-il précisé.

Qui est la victime ?

La victime est une Française de 22 ans, prénommée Auriane. La jeune femme est originaire de Saint-Priest, une commune située en banlieue lyonnaise (Auvergne – Rhône-Alpes). Ce sont les parents de la jeune fille qui ont officiellement identifié le corps mardi après-midi au cimetière d’Aoste, a indiqué le procureur.

La jeune femme et son petit ami, principal suspect dans cette affaire, sont arrivés en Italie le 25 mars. Le couple, qui se rendait « régulièrement » en Italie selon le procureur d’Aoste, est passé par le tunnel du Mont-Blanc via un covoiturage BlaBlaCar, local autorités ont ajouté à plusieurs médias italiens.

La jeune femme avait porté plainte contre son compagnon pour « violences conjugales », avant de se rétracter.

Que sait-on du suspect ?

Le principal suspect, un jeune homme de 21 ans d’origine italienne, est le compagnon de la victime. Il était venu en France pour étudier, selon son avocat, Me Julien Paris. « Il travaillait dans la restauration pour payer ses études. Il n’a pas le profil d’un délinquant», a expliqué le conseil à nos confrères du Progrès.

Le 13 janvier, il a été placé sous contrôle judiciaire « suite à son non-lieu pour violences conjugales et menaces pour que la victime se rétracte », a expliqué Éric Vallant, le procureur de Grenoble, précisant qu’il lui était normalement interdit de le faire. pour contacter la victime.

Le jeune homme était « recherché depuis fin mars par le parquet de Grenoble pour la violation de son contrôle judiciaire ». La justice française avait été prévenue par les autorités italiennes que le couple avait franchi la frontière ensemble. C’est pour cette raison qu’il a été interpellé à Lyon mercredi 10 avril. Il doit être jugé le 3 mai devant le tribunal correctionnel de la ville pour ces faits.

Dans le cadre d’une procédure de remise vers l’Italie, engagée jeudi 11 avril, le jeune homme « a été placé sous mandat d’extradition » en attendant sa comparution devant les juges d’instruction de Grenoble jeudi prochain, a expliqué Éric Vallant.

Où en est l’enquête ?

Le jeune homme est donc visé par deux procédures distinctes. Une première enquête ouverte par la justice italienne pour « meurtre avec préméditation », après la découverte du corps de la jeune Française.

« L’accusation que nous portons est celle d’assassinat aggravé par préméditation et relation affective avec la victime », a déclaré jeudi le procureur d’Aoste, Luca Ceccanti, lors d’une conférence de presse. « Il s’agit évidemment d’un féminicide », a-t-il ajouté, excluant l’hypothèse d’un enlèvement.

La deuxième procédure concerne donc la violation de son contrôle judiciaire, ordonné pour des faits de violences conjugales.

Cammile Bussière

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