RÉACTIONS. Section Paloise – Castres Olympique : « Même quand on menait 22-0, je me disais que ce n’était pas fini »
Sébastien Piqueronies
« C’est un simple sourire de fierté, de travail bien fait et de victoire. A un moment on s’est vu clairement dominé par cette belle équipe castraise. Mais il ne faut pas oublier que le Top 14 est tout le temps corsé. Que Castres est une grande équipe de Top 14, ils l’ont encore montré aujourd’hui. Pour le moment, nous ne le faisons pas…
Sébastien Piqueronies
« C’est un simple sourire de fierté, de travail bien fait et de victoire. A un moment on s’est vu clairement dominé par cette belle équipe castraise. Mais il ne faut pas oublier que le Top 14 est tout le temps corsé. Que Castres est une grande équipe de Top 14, ils l’ont encore montré aujourd’hui. Pour le moment, nous n’avons pas toutes nos forces.
Sachant que nous affrontons un grand adversaire en toute confiance et dans une compétition difficile, nous devons simplement sourire et être très heureux de la victoire. Malgré l’indiscipline, et ces réceptions de coup d’envoi qui m’ont terriblement énervé en première mi-temps.
Une mi-temps vraiment réussie où nous avons mis en place un jeu de pression territoriale qui a fonctionné à merveille. Avec trois grosses scories, en face de ces trois sorties de camp. La sortie de Beka (Gorgadze) y est pour beaucoup. On est pénalisé trois fois, c’est le petit tableau noir. Mais nos intentions étaient claires. Et nos hommes étaient terriblement déterminés, dans la même direction.
La réaction de Loïc Credoz
Loïc Crédoz
« On retiendra avant tout la victoire. Nous avons gagné, c’est le principal. Je n’étais pas là ces dernières saisons mais je pense que c’était un peu le fléau de la Section, avec des scénarios vraiment bizarres. La saison dernière, c’était comme aujourd’hui, il y avait un gros écart. Mais ils ont perdu et cette année nous l’avons gagné en résistant en seconde période.
Cela fait 4 points, ils n’en ont pas donc c’est une soirée parfaite. Tout ce qui s’est passé en première mi-temps nous a permis de gagner. Nous avons joué chez eux, nous ne nous sommes pas mis de pression, nous l’étions. Donc on s’est nourri de leurs erreurs, on a été très propres sur nos ballons offensifs, on n’a pas commis trop d’erreurs.
C’est facile quand le rugby est comme ça. C’est ce qu’on n’a pas fait en seconde période, on est resté un peu dans les vestiaires à la mi-temps. A corriger très rapidement. Nous sommes en difficulté sur les défenses de balle donc cela les met en avant car nous prenons des pénalités et ce sont des mètres faciles pour eux.
On se met tout le temps sous pression, on n’attaque pas assez fort, on souffre souvent alors ils progressent. C’est normal qu’un carton jaune arrive, on a un joueur en moins. Donc le rugby c’est simple dans ces moments-là et c’est normal qu’on prenne des points. Mais nous ne nous sommes pas mis dans le noir complet pour finalement gagner.
La réaction d’Émilien Gailleton
Émilien Gailleton
Il y a un ballon sur lequel je me retrouve en position (ailier). Mais j’y travaille. On prend un ballon dans l’espace derrière mon dos. Sur le dernier essai refusé, j’ai demandé à l’arbitre de touche opposé, apparemment on aurait taclé un Castrais sans ballon. J’étais du côté opposé donc je n’ai rien vu… Il faut être très content d’une victoire, ce n’est pas rien. Nous avons perdu Beka dès le début, ce n’était pas fini. Les avants ont su résister aux Castrais, qui sont très bien rentrés dans le match à la pause.
Il faut maintenant se déplacer à Toulouse car un gros match nous attend (samedi prochain à 21h05). Même quand on était loin devant, de 22 points, je me suis dit que ce n’était pas fini parce que devant les mêlées et les ballons portés – et c’est très important dans notre championnat – on était un peu en difficulté. Je savais donc que le match n’était pas terminé.