A la fin de chaque journée de Ligue 1, le Service Arbitrage de la FFF analyse certaines situations nécessitant le recours à la VAR. Elle s’est ensuite penchée sur le penalty accordé au LOSC lors du Derby du Nord disputé samedi.
Dans le cadre de la neuvième journée de Ligue 1 McDonald’s, le LOSC se retrouvait face au RC Lens sur la pelouse du Stade Bollaert-Delelis. Equilibrée, cette opposition semblait se diriger tout droit vers un match nul et vierge. C’était du moins le scénario jusqu’à ce qu’une main de Kevin Danso dans la surface soit signalée par l’arbitre assistant et sifflée par Benoît Bastien. Cette erreur défensive, qui a provoqué un penalty transformé par Jonathan David, a mis fin aux espoirs des locaux et, de ce fait, a créé une vive polémique en Artois.
Habitué à analyser et expliquer les situations nécessitant le recours à la vidéoassistance, le Service de l’Arbitrage de la Fédération Française de Football s’est penché sur celle survenue lors du Derby du Nord : « La position du bras du défenseur, d’abord orienté vers le haut, puis amenant le ballon vers le sol dans un second mouvement, augmente artificiellement la surface couverte par le corps du défenseur. En ayant le bras dans une telle position, le défenseur prend le risque de toucher le ballon avec et ainsi d’être pénalisé, même s’il intervient par un plaquage. Le penalty était donc attendu »commence l’instance du football français qui précise que Benoît Bastien « a décidé lui-même d’initier une surveillance au bord du terrain pour vérifier la situation » et que cela lui a permis de » confirme sa décision de sanctionner la main. »
Le Service de l’Arbitrage poursuit en revenant sur les propos véhéments tenus par la direction de Lens au coup de sifflet final. Elle avait évoqué une règle… qui n’en est pas une :
» De plus, le fait que le ballon ait d’abord touché une autre partie du corps du défenseur avant d’être dévié par le bras n’est pas une raison suffisante pour ne pas prononcer de penalty. Par ailleurs, la DA rappelle que ce critère ne figure pas dans les Lois du jeu. »expliquent les dirigeants de l’arbitrage français. Au moins, maintenant, les choses sont claires.