Rare en France, ce métier rapporte néanmoins 3 125 euros dès les premières années.
Métier en vogue depuis plusieurs années, il est de plus en plus recherché par les entreprises, sauf que le nombre de candidats potentiels n’est pas aussi important qu’on le pensait.
Vous avez probablement autour de vous quelqu’un qui a eu du mal à devenir… développeur informatique. En pleine expansion, cette profession a le mérite d’assurer un emploi permanent pour un joli salaire de base. Chaque année, ce métier du numérique enregistre une croissance de 20 %.
Du 1er avril 2023 au 31 mars 2024, pas moins de 166 300 offres d’emploi recherchant des développeurs informatiques ont été publiées sur les différentes plateformes de recrutement, si l’on en croit les instituts Randstad et Golden Bees. Parmi ces offres, 127 119 offres proposaient un CDI, tandis que 10 000 concernaient des contrats en alternance et 6 975 concernaient des stages.
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Non seulement la profession garantit un poste permanent dans une entreprise, mais elle bénéficie également d’une rémunération plus qu’adéquate. Les premières années, il est possible de démarrer sa carrière avec un salaire minimum de 3 125 euros brut par mois.
La part de marché invisible
Pourtant, la démocratisation de ce métier et l’évolution du marché du travail ont permis à de nombreux développeurs informatiques de tenter l’aventure de l’auto-entrepreneuriat. Tout d’abord, les opportunités de CDI (environ 50 000) sont concentrées dans les grandes métropoles comme le bassin parisien, la région lyonnaise et la région toulousaine.
Par ailleurs, une part importante des offres, environ 16 %, ne sont pas nécessairement publiées sur des sites mais sont généralement plus confidentielles. Ce pourcentage concerne les opportunités qui se présentent grâce au bouche à oreille, aux candidatures spontanées et aux cooptations.
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C’est ce qu’on appelle le poids invisible du marché. Un marché qui se développe de plus en plus chaque année. En 2020, le marché du travail invisible représentait 41% des opportunités professionnelles. Aujourd’hui, ce pourcentage est passé à 53%.
Ainsi, les offres d’emploi de développeurs informatiques sont encore légion mais les candidats se bousculent moins au portail, trouvant leur compte de manière plus autonome ou plus directement sans passer par les sites d’annonces.
