Par
Julien Damboise
Publié le
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Depuis plusieurs jours, en mai 2024, de nombreux propriétaires de voitures Citroën reçoivent un courrier inquiétant.
Tony, habitant une commune très proche de Lyon, fait partie des personnes bénéficiaires d’une de ces lettres recommandéesdélivré en échange d’une signature.
Sur le document, il est écrit : « Cher Monsieur, à travers ce communiqué de sécurité, nous vous contactons pour vous informer que votre véhicule C3 est équipé deairbags fabriqué par la société Takata. Les produits chimiques contenus dans ces airbags peuvent se détériorer avec le temps, exposant le conducteur et le passager à un risque de rupture de l’airbag avec trop de force lors d’une collision, provoquant potentiellement des blessures graves. blessures graves, voire mortelles. »
Vient ensuite la phrase : « Pour cette raison, Citroën vous demande de cesser immédiatement de rouler avec votre véhicule. »
» Cela fait peur, on vous parle de produits chimiques, de risque de décès… Et surtout, on pense aux voyages effectués. On se dit « si j’avais eu une collision ». Avec quelqu’un qui vous frappe par derrière, ou moi qui risque de heurter un animal traversant. L’airbag se serait déclenché, me mettant en danger », témoigneactualités Lyon le trentenaire qui possède sa C3 depuis cinq ans.
Une crainte légitime, quand on sait que le mauvaise finition basé sur le modèle de sa voiture, mis en circulation en 2013, a déjà causé la mort de plusieurs personnes, notamment dans les territoires d’outre-mer.
Au total, plus d’un million de véhicules sont concernés dans le monde, dont 181 700 Citroën C3 Et 58 634DS3 En France. Le site Rappel.conso.gouv.fr a lancé une alerte à destination du grand public.
« C’est mignon de dire « arrête de conduire la voiture », mais je dois la prendre pour aller au travail, à 7 km de là. Ils ne me laissent pas le choix », explique Tony, pour qui « la confiance est brisée avec Citroën.
Ce qui énerve le conducteur interrogé, c’est aussi la demande du constructeur de se rendre chez un mécanicien.
Comme on ne nous propose pas de remorquage, nous devons nous rendre au garage même s’il y a un danger mortel. C’est déjà contradictoire ! Et une fois au garage, ce dernier nous annonce qu’il nous faut un mail de Citroën pour lancer les démarches, que je n’ai toujours pas reçu ! Et puis, évidemment, il n’y a plus de voiture de prêt.
L’entreprise demanderait également aux propriétaires concernés si un proche peut prêter une voiture pour éviter tout risque, via un questionnaire…
Prudent, Tony indique néanmoins qu’il réduira considérablement ses déplacements en voiture en attendant de trouver une solution : « Je réfléchis avant de prendre la voiture, si le trajet ça en vaut la peine. Mais je sais déjà que j’éviterai d’aller voir ma famille aussi souvent qu’avant.
Le Lyonnais confie enfin qu’il craint que le constructeur ne se retourne contre lui en cas d’accident, même s’il a été prévenu du risque qu’il courrait en continuant à conduire sa C3.
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