Raphaël Quenard revient sur la liste noire du cinéma #MeToo au Festival de Cannes
VIDÉO – Après avoir gravi les marches du film de Quentin Dupieux, l’acteur a répondu aux questions d’Audrey Crespo-Mara dans « Sept à trois » sur TF1.
Raphaël Quenard est le nouveau prodige adoubé par le cinéma français. Il a eu l’honneur de gravir les marches pour présenter Deuxième acte long métrage de Quentin Dupieux qui a ouvert le Festival de Cannes.
Les festivités sont aujourd’hui indissociables du mouvement #MeToo entre la création d’une commission d’enquête parlementaire créée à l’initiative de Judith Godrèche et une mystérieuse liste de noms de producteurs, réalisateurs et acteurs qui se rendraient coupables de violences sexistes et sexuelles. Le nom de Raphaël Quenard revient souvent dans les spéculations.
« Des soupçons, une liste… C’est ça qui est lourd et nauséabond. Il n’y a rien d’agréable là-dedans, mais j’ai l’esprit clair, je sais comment je me comporte, je sais que je suis sur la bonne voie. »a déclaré ce dimanche 19 mai l’acteur à Audrey Crespo-Mara qui estimait alors que cette rumeur « a un effet positif ».
« Cela met en lumière cette question que nous devons aborder. Au final, l’effet qu’elle produit est salutaire. J’ai de l’admiration pour ces femmes qui portent un message qui les dépasse. La caisse de résonance qu’offre le cinéma sur cette problématique est gigantesque. Elle met en lumière ces dérives dans d’autres milieux plus invisibles car elles sont partout pour peu qu’il y ait un rapport de domination »il continue.
Heureusement, il y a des femmes qui ont brisé cette barrière et fait sauter le couvercle qui pesait sur leurs paroles.
Raphaël Quenard dans « Sept à Huit »
En tant que l’un des représentants de la jeune génération, Raphaël Quenard assure « Je veux avancer main dans la main ». Lorsqu’il a débuté sa carrière, il y avait déjà #MeToo. « Nous sommes plongés dans ces préoccupations cruciales concernant les violences faites aux femmes. Nous voulons également créer un environnement sûr. On n’est pas dans le monde des bisounours, mais au moins les choses sont faites avec bienveillance et respect”il ajoute.
« Heureusement, il y a des femmes qui ont brisé cette barrière et fait sauter le couvercle qui pesait sur leurs paroles. Il est certain que ce ne sont pas les assaillants qui allaient se dénoncer. Maintenant, nous avons une heure de sensibilisation, c’est tout. Et maintenant il faut définir le cadre et le rendre impeccable pour que cela puisse se faire avec la joie dans laquelle cela doit se faire »conclut l’acteur.
VOIR ÉGALEMENT – « Je suis une vraie maman poule » : Audrey Crespo-Mara se confie sur ses deux fils, Sékou et Lamine Mara