Divertissement

Raphaël Quenard évoque « une ambiance nauséabonde » au festival de Cannes à cause de la fausse liste #MeToo

Si tout sourit à Raphaël Quenard, qui poursuit son ascension fulgurante avec la montée des marches pour l’ouverture du Festival de Cannes, l’ambiance sur la Croisette n’est évidemment pas toujours à la fête. En cause, les rumeurs rampantes sur une liste noire des agresseurs du cinéma jettent un voile sombre au milieu des paillettes.

L’acteur, qui a répondu aux questions d’Audrey Crespo-Mara dans Sept à huit Lundi, il a reconnu que l’ambiance « était pesante et un peu nauséabonde » sur la Croisette. Des rumeurs, alors que Médiapart niant l’existence d’une telle liste, ont selon lui « créé un climat de suspicion » avec des « regards qui deviennent un peu étranges ». »

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« Il n’y a rien d’agréable là-dedans, mais après, j’ai l’esprit clair car je sais comment je me comporte. Parfois, il suffit de ne pas fantasmer sur une relation avec quelqu’un, il suffit d’aller demander aux personnes avec qui vous travaillez au quotidien, qui ont une réelle expérience de qui vous êtes et qui connaissent l’homme que vous êtes », a ajouté Raphaël Quenard, venu soutenir Le deuxième acte de Quentin Dupieux.

«Je sais que je suis dans mes bottes», explique-t-il encore.

Table d’harmonie

Celui qui a remporté le César de Révélation masculine a exprimé son « admiration pour ces femmes qui portent un message qui les dépasse, la caisse de résonance qu’offrent le cinéma et ce monde sur cette question est gigantesque, donc cela permet aussi de mettre en lumière des dérives dans d’autres ». Des environnements plus invisibles », c’est-à-dire « partout, dès qu’il y a un rapport de domination ».

L’ouverture de l’étage est donc indéniablement positive, pour celui qui a commencé à se démarquer en 2023 avec Chien de la casse Et Yannick. « Heureusement, il y a des femmes qui ont brisé cette barrière et qui ont fait sauter le couvercle qui pesait sur leur parole et qui ont permis de mettre les gens en alerte. Il est certain que ce ne sont pas les hommes qui les attaquaient qui allaient dénoncer eux-mêmes les erreurs qui les caractérisaient », déclare-t-il.

Ceci étant dit, « maintenant, il faut définir le cadre pour que ce soit impeccable et que cela se fasse avec la joie dans laquelle cela doit se faire ». Pour cela, le comédien explique que plusieurs de ses collègues et lui-même « souhaitent avancer main dans la main. Nous souhaitons également créer un cadre pour le cinéma très sécurisé et bien aseptisé.

Son souhait : « Nous ne sommes pas dans le monde des bisounours, mais au moins que les choses se passent avec bienveillance et respect et que cela puisse être confortable pour tout le monde. »

Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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