Raphaël Glucksmann veut développer des «voies d'immigration légales» en Europe
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Raphaël Glucksmann veut développer des «voies d’immigration légales» en Europe

Raphaël Glucksmann veut développer des «voies d’immigration légales» en Europe

Réfutant « ce mythe des murs absolus et de l’immigration zéro », le candidat PS-Place publique promeut « des quotas basés sur les besoins des économies européennes ».

Le candidat PS-Place publique aux élections européennes Raphaël Glucksmann a défendu ce vendredi la mise en place de « routes d’immigration légales » en Europe avec « de la quotas selon les besoins des économies européennes »réfuter « ce mythe des murs absolus et de l’immigration zéro ». « Aujourd’hui, cela se fait au travers d’accords bilatéraux, cela doit se faire à l’échelle européenne, c’est-à-dire qu’on identifie nos besoins de manière profondément réaliste »a déclaré le candidat sur Franceinfo, évoquant « Des quotas, pas basés sur les nationalités (mais) selon les besoins des économies européennes, l’immigration de travail ».

Aujourd’hui, « on sent clairement qu’il y a un problème d’intégration, donc il y a une révolte qui déferle sur toute l’Europe et une affirmation de l’extrême droite sur cette question ». « Et nous n’assumons aucune responsabilité », a-t-il regretté. Or «quand on a la capacité de faire des allers-retours avec son pays d’origine, on s’installe infiniment moins durablement en Europe»il a rapporté. « Non seulement c’est notre besoin, mais cela permet aussi d’arriver en toute sécurité, pas sur les pirogues qui se noient en Méditerranée »a-t-il ajouté, réfutant avoir un « discours idéaliste ».

Une « harmonisation européenne » indispensable

Le candidat qui arrive en tête à gauche dans les sondages a également justifié son intention de « voter contre la majorité des textes » composant le Pacte Asile Immigration sur lequel le Parlement européen doit se prononcer définitivement le 10 avril et qui, selon lui, ne crée pas « Harmonisation européenne » essentiel. « Le défi était de sortir du chaos créé par ce qu’on appelle Dublin, c’est-à-dire un système d’accueil qui fait peser tout le poids sur les pays d’entrée, l’Italie et la Grèce »il a détaillé.

Mais, avec ce texte, « Nous pouvons, par exemple, quand nous sommes Viktor Orban (le premier ministre hongrois d’extrême droite, ndlr) décider que sa contribution à la solidarité européenne est de financer des barbelés autour de la Hongrie et non d’accueillir des demandeurs d’asile ». « Dublin est une catastrophe humaine, c’est une catastrophe politique, elle crée le chaos, elle fait dormir les gens dans la rue, elle se déplace de pays en pays »a-t-il insisté, prônant les mêmes règles pour « La Suède, la France et la Grèce, car en fait, ce que nous créons, c’est Kafka ».

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