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Raphaël Glucksmann futur premier ministre ? Que se passerait-il pour Léa Salamé sur France Inter et France 2

Raphaël Glucksmann futur premier ministre ?  Que se passerait-il pour Léa Salamé sur France Inter et France 2
Raphaël Glucksmann futur premier ministre ? Que se passerait-il pour Léa Salamé sur France Inter et France 2
Roses Nicolas/ABACA / Roses Nicolas / Jumeau Alexis/ABACA / Jumeau Alexis

Dans un sondage, le leader du PS – Place Publique aux élections européennes est le mieux placé pour entrer à Matignon. Un scénario qui, s’il se produisait cet été, aurait des conséquences sur les activités professionnelles de sa compagne dans la ville.

Dans une enquête OpinionWay pour Les échos , en cas de victoire de la gauche, 44% citeraient un Premier ministre issu du PS. En détails, Raphaël Glucksmann , tête de liste PS-Place Publique aux élections européennes, est le mieux placé avec 25% des voix, devant François Ruffin à 15% et François Hollande, candidat dans son fief corrézien, à 14%. Si ce scénario se produisait, qu’arriverait-il à son partenaire Léa Salamé à la tête de la matinale de France Inter et présentateur de « Quelle époque ! », le divertissement du samedi soir de France 2 ?

La journaliste pourrait garder le contrôle de la première matinale française qu’elle partage avec Nicolas Demorand mais devrait probablement se retirer définitivement de l’interview politique de la matinale de France Inter. Ce qui est déjà le cas depuis la campagne européenne. Sonia Devillers a pris le relais tandis que Léa Salamé se contente d’interviewer des invités culturels, comme la patronne du Vogue américain Anna Wintour la semaine dernière. Elle s’était déjà retirée temporairement pour la première campagne de Raphaël Glucksmann en 2019 pour «éviter tout soupçon de conflit d’intérêts», justifiait-elle à l’époque.

« Cette décision m’appartient en accord avec ma direction. Ce n’est pas une sanction. C’est moi qui ai pris l’initiative d’en parler franchement avec mes patrons avec qui j’ai eu la chance de discuter longuement et librement.», a-t-elle déclaré à l’antenne mi-mars juste avant son départ temporaire de la matinale. Elle est revenue lundi 27 mai, au lendemain des élections à l’issue desquelles le père de son fils Gabriel a obtenu six sièges au Parlement européen. S’il rejoignait Matignon début juillet, la donne changerait évidemment pour Léa Salamé.

Jurisprudence Anne Sinclair

Et rappellerait la situation de Thomas Sotto. En 2021, le journaliste avait été exclu de « L’Élysée 2022 », l’émission politique de France 2, et de son rôle de farceur dans « Les 4 vérités », en raison de sa relation avec Mayada Boulos, la conseillère en communication du premier ministre à l’époque, Jean Castex. Ce qui avait passablement agacé l’intéressé. « « C’est une décision difficile et, d’une certaine manière, assez injuste. »il a confié à Parisien.

Mais le remplacement de Laurent Delahousse pendant son congé a tout simplement fait les frais de la jurisprudence Anne Sinclair. Un terme né le 5 juin 1997, jour où la star de la Une a annoncé qu’elle quittait la présentation du « 7/7 » après l’arrivée dans le gouvernement Jospin de son mari Dominique Strauss-Kahn. Depuis, Béatrice Schönberg, Marie Drucker et Audrey Pulvar ont toutes appliqué ce principe et ont quitté l’émission après la nomination de leur compagnon au poste de ministre (respectivement Jean-Louis Borloo, François Baroin et Arnaud Montebourg).

Pour Léa Salamé, la question ne se poserait pas à la télévision puisqu’elle a quitté l’émission politique de France 2 il y a deux saisons pour présenter « Quelle époque ! », le talk-show du samedi soir. Et ce spectacle ? Elle pourrait continuer à le présenter puisqu’il s’agit principalement de divertissement, à travers des interviews d’acteurs, de chanteurs, d’humoristes, de mannequins, d’écrivains et même de grands patrons. Mais celle qui a fait ses armes auprès de Jean-Pierre Elkabbach renoncerait définitivement aux invités politiques, comme c’est le cas depuis la campagne européenne. Seul son tireur d’élite Philippe Caverivière se permet de plaisanter sur Raphaël Glucksmann, ce qui a le don de gêner le principal concerné. Images de bêtisier de Noël garanties.

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