Radars ZFE : les premières amendes sont sur le point de tomber, préparez-vous

Initialement prévus pour 2021 puis repoussés à cette année, ces dispositifs feraient finalement leur apparition en 2025, notamment dans la métropole du Grand Paris.

Les radars éducatifs au départ

En France, 42 grandes villes devaient mettre en place des ZFE d’ici 2025. Mais aujourd’hui, seules le Grand Paris et Lyon prévoient de durcir leurs restrictions l’an prochain. Les autres communes ont soit imposé des règles minimales, comme l’interdiction des vieux diesels, soit n’ont rien fait du tout. Dans certaines zones, la qualité de l’air s’est améliorée, ce qui explique l’absence de nouvelles mesures.

LE « Radars éducatifs ZFE »Inspirés de ceux utilisés pour les excès de vitesse depuis 2011, ils visent à sensibiliser les conducteurs avant la mise en place de sanctions automatisées. Leur fonctionnement repose sur un scanner qui lit les plaques d’immatriculation, croise les données avec le certificat d’immatriculation et le fichier de vignettes Crit’Air, puis informe les conducteurs via un panneau à messages variables s’ils ne sont pas autorisés à circuler dans la zone.

La métropole de Saint-Etienne en a déjà commandé plusieurs « Radars éducatifs ZFE » à l’entreprise Semeru, avec une mise en service prévue d’ici la fin de l’année pour une durée de trois ans. Les communes du Grand Paris auront ensuite le choix de les installer ou non.

Puis le déploiement de ce qu’on appelle des radars « répressif »

Quant aux radars dits ZFE « répressif »leur déploiement est désormais prévu pour 2027, après l’élection présidentielle et un an avant que l’Union européenne ne réduise de moitié les valeurs limites de polluants tolérées dans les villes à partir de 2030.

Cette approche en deux temps, éducation puis sanctions, montre la complexité de la mise en place des ZFE entre nécessité environnementale et aspect social. Le choix de déployer d’abord des radars pédagogiques démontre une volonté de préparer progressivement les usagers aux futures restrictions, tout en laissant le temps aux infrastructures et aux comportements de s’adapter.