Enchantée par Emmanuel Macron aux Républicains, Rachida Dati a fait une entrée remarquée rue de Valois en janvier dernier. Nommée ministre de la Culture, elle a affirmé sa volonté de promouvoir une « La culture pour tous » qui est un « levier d’égalité des chances »Et alors qu’on s’attendait à ce qu’elle quitte la rue de Valois en juillet, faisant de son mandat le plus court de l’histoire du ministère, la maire du VIIe arrondissement de Paris a finalement conservé son poste au sein du gouvernement Barnier après deux mois à gérer les affaires courantes.
Une continuité qui devrait lui permettre de poursuivre le travail qu’elle a commencé il y a neuf mois. Comme pour libérer physiquement la culture de son carcan parisien, Rachida Dati a ensuite enchaîné les déplacements dans les quartiers populaires et ruraux, d’où elle a fait ses annonces. Après une visite aux Ateliers Médicis en Seine-Saint-Denis, où Emmanuel Macron l’a accompagnée le 18 janvier et où Rachida Dati a fait de l’accès à la culture dans les quartiers populaires une priorité, elle a finalement tourné sa politique vers les zones rurales.
Le 22 janvier à Nontron (Dordogne), elle a annoncé le lancement d’un « printemps de la ruralité », une concertation suivie d’assises nationales sur la culture en milieu rural. Celles-ci aboutiront finalement, le 11 juillet, à un grand plan triennal « culture et ruralité ». Ce projet prévoit des investissements de 98 millions d’euros, dont 18 doivent être injectés dès 2024. Objectifs : « soutenir le réseau culturel local », « faciliter la mobilité des artistes, des œuvres et des publics » ou même « accompagner les porteurs de projets ».
Des annonces coûteuses, d’autant que son ministère s’est vu amputer de 200 millions d’euros de moyens en avril dernier. Une coupe drastique, que la ministre avait décidé d’imposer principalement aux caisses des institutions publiques nationales dont la Comédie-Française, l’Opéra de Paris et le Louvre.
En reprenant son ministère, Rachida Dati pourrait aussi relancer sa réforme de rapprochement de l’audiovisuel public, interrompue par la dissolution de l’Assemblée nationale. Largement critiquée à gauche, c’est une ambition de rapprochement que portait le camp macroniste et qui pourrait être soutenue par un gouvernement à majorité de droite. Un dossier brûlant, alors que le financement de l’audiovisuel public est en suspens depuis la fin de la redevance et doit être revu d’ici fin 2024.
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