Le Ministre de la Culture et Maire de VIIe La commune considère qu’une simple inscription au titre des monuments historiques ne suffit pas.
Rare transfuge du gouvernement Attal vers le gouvernement Barnier, Rachida Dati est également de retour au Conseil de Paris, comme maire du 7e arrondissement. C’est avec cette double casquette qu’elle est intervenue une nouvelle fois dans le débat sur la gestion et l’entretien de la Tour Eiffel. Et notamment sur la question de son classement aux monuments historiques, débat sur lequel Anne Hidalgo et Rachida Dati croisent le fer depuis le début de l’année.
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L’opposition de Mme Hidalgo au classement est incompréhensible. Il est à craindre qu’elle n’en fasse avec moi une affaire personnelle.
Rachida Dati, Le Parisien
» Notre capitale se démarque malheureusement des autres grandes villes françaises par le faible nombre de lieux protégés et classés. La Tour Eiffel est un cas emblématique. : il est seulement « inscrit » et non « classé » aux monuments historiques, alors que seul un classement le protégerait véritablement « , explique-t-elle dans les colonnes de parisien . » L’opposition de Mme Hidalgo au classement est incompréhensible. Il est à craindre qu’elle n’en fasse avec moi une affaire personnelle, ce que je regrette.poursuit le ministre. Le préfet de région a adressé un courrier à Anne Hidalgo en ce sens. En cas de refus de sa part, je prendrai la décision de classement automatique.»
Le classement impliquerait une surveillance accrue de la tour, propriété de la Ville, par la direction des affaires culturelles d’Île-de-France, organisme dépendant de l’État. Les travaux d’entretien devraient donc être subventionnés par le ministère (jusqu’à 50%). Jusque-là, l’État n’a que très peu contribué au maintien de la célèbre dame de fer, ce qui constitue le principal argument d’Anne Hidalgo dans cette affaire.