Divertissement

Rachida Dati justifie le traitement réservé à l’humoriste

RADIO FRANCE – Alors que la Maison Ronde est en ébullition, le dossier Meurice s’invite dans l’hémicycle. Ce mardi 7 mai, lors de la séance des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, le député LFI David Guiraud a exprimé son indignation auprès de la ministre de la Culture Rachida Dati sur le sort réservé à Guillaume Meurice.

L’humoriste de France Inter a été suspendu des ondes le 2 mai dans l’attente d’une éventuelle sanction qui pourrait aller jusqu’au licenciement, quatre jours après avoir réitéré ses propos polémiques sur Benjamin Netanyahu tenus fin octobre. A chaque fois, il comparait le Premier ministre israélien à un « une sorte de nazi mais sans prépuce »ce qui lui a valu des accusations d’antisémitisme à l’automne et une plainte, récemment rejetée par la justice.

Une potentielle sanction de la part d’Arcom

Mais comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article, le ministre de la Culture a justifié cette décision en soulignant la différence entre la décision rendue par les juges et le rapport de l’Arcom, le gendarme de l’audiovisuel (anciennement CSA). « En octobre 2023, l’Arcom prévenait de manière très argumentée (…) France Inter suite à la chronique de Guillaume Meurice »a rappelé Rachida Dati.

« Malgré cela (…), Guillaume Meurice a refait sa chronique à l’identique »qui a potentiellement exposé Radio France « à une sanction de l’Arcom », elle a continué. Même si Radio France n’avait pas « Pas d’autre choix » que de convoquer le comédien, cette affaire « peut remettre en question la liberté d’expression »cependant, le ministre a concédé.

Le 3 mai, au lendemain de l’affaire du Meurice, les sociétés des journalistes (SDJ) et des producteurs (SDPI) de France Inter ont dénoncé « un virage éditorial » inquiétant de la part de la première radio de France. Ils affirmaient notamment avoir pris connaissance du remplacement prochain du programme sur l’environnement. « La Terre au carré »qui se concentre sur les questions environnementales.

Par la suite, les syndicats de Radio France ont appelé à la grève ce dimanche 12 mai pour protester contre « la répression de l’insolence et de l’humour » ce que représente selon eux la suspension de Guillaume Meurice, ainsi que contre  » des menaces «  qui pèsent sur certaines émissions de France Inter.

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Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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