Une expertise médico-légale réalisée au lendemain du viol dont sont accusés les deux rugbymen français Hugo Auradou et Oscar Jegou, a révélé quinze lésions sur le corps de la plaignante.
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Quinze « lésions » ont été constatées sur le corps de la plaignante dans l’affaire de viol aggravé dans laquelle sont inculpés en Argentine les rugbymen français Hugo Auradou et Oscar Jegou, a confirmé lundi à l’AFP une source judiciaire argentine.Il existe quinze marques, que l’on appelle lésions. On ne sait pas si elles proviennent de coups ou de pressions. (effectuée sur la peau) », a déclaré à l’AFP Martín Ahumada, porte-parole de la justice de la province de Mendoza, confirmant les révélations du journal. Le Parisien Cette fin de semaine.
L’information provient d’un rapport médico-légal consécutif à un examen réalisé dimanche 7 juillet, jour du dépôt de plainte de la plaignante accusant les deux internationales françaises de viols aggravés, a confirmé à l’AFP son avocate, Natacha Romano.
« (La plaignante avait) des marques sur le dos, des morsures, des égratignures, des coups aux seins, aux jambes et aux côtes« , a déclaré Me Romano dans un précédent échange avec l’AFP. Me Antoine Vey, l’un des avocats des joueurs, a déclaré dans un entretien à la chaîne RMC qu’il s’agissait de « fausses nouvelles totales« , en parlant d’informations »extrapolé, décontextualisé« .
Les deux joueurs, âgés de 21 ans, sont accusés d’avoir violé la plaignante dans la nuit du 6 au 7 juillet dans une chambre de l’hôtel Diplomatic de Mendoza, à un millier de kilomètres à l’ouest de la capitale argentine, où le XV de France venait de disputer un match test contre l’Argentine, et où les deux attaquants avaient obtenu leur première sélection avec la France.
Les deux joueurs reconnaissent avoir eu des relations sexuelles avec la plaignante de 39 ans, mais affirment qu’elles étaient consenties et nient toute forme de violence. Arrêtés le 8 juillet à Buenos Aires, où la délégation française était revenue, ils ont été transférés à Mendoza le 11 juillet et inculpés le lendemain de viol aggravé, car commis en groupe. Ils ont quitté le centre de détention le 17 juillet, après avoir été assignés à résidence.