Le champion du monde 98, Lionel Charbonnier, comprend parfaitement pourquoi Didier Deschamps n’a pas convoqué Kylian Mbappé pour ce rassemblement de novembre.
Il y a effectivement un malaise avec Kylian Mbappé… Comme lors de la précédente rencontre en octobre, l’attaquant du Real Madrid n’a pas été convoqué par Didier Deschamps pour disputer les deux matches des Bleus contre Israël (14 novembre) et l’Italie (17 novembre). La raison officielle ? Le coach a indiqué que le gamin de Bondy voulait venir, mais qu’il a pris la décision de ne pas le prendre parce que « c’est mieux comme ça « .
Les rumeurs suggèrent également que « DD » n’aurait guère goûté à la polémique du dernier rassemblement, au cours duquel
Mbappé s’est offert un séjour festif à Stockholm. A cela s’ajoutent ses performances décevantes avec le Real Madrid, autre facteur qui a poussé l’entraîneur français à se passer de son capitaine pour cette fenêtre internationale, selon Lionel Charbonnier, pas tendre avec les « Kyk’s ».
« Il est terrible avec son club, pourquoi le ramener ? »
« Il ne sert à rien, il (Deschamps) ne va pas le rappeler en équipe de France. Il est nul ! Capitaine ou pas capitaine, a ainsi lancé le champion du monde 98 sur RMC. DD a déjà convoqué des joueurs qui n’étaient pas bons au club, ou comme remplaçants, mais en équipe de France, Giroud, Griezmann et compagnie ont toujours été bons. Kolo Muani, lui, fait ses débuts en équipe de France, Mbappé n’en fait pas. Il a raté son Euro, avant ça, il ne marquait pas beaucoup, il n’était pas bon non plus. Il est mauvais avec son club, pourquoi le faire revenir ? Si je suis DD, je ne le rappelle pas non plus. »
« Et si ça me choque ? Ben non ça ne me choque pas, absolument pas, tu n’es pas bon, tu ne vas pas en équipe de France, tu n’as pas de totem d’immunité, répliqua Charbonnier.
Laissez-le aller mieux, arrêtez de sortir en boîte, laissez-le travailler. Qu’il ne soit pas mis sur le banc avec le Real car cela lui pendrait au visage. Mais quand c’est comme ça, on se couche tôt et on mange bien, n’est-ce pas ce qu’il a dit ? » Le message est passé.