A quelques mois de l’élection présidentielle américaine, le parti démocrate se retrouve fragilisé par l’état de santé de Joe Biden. L’actuel locataire de la Maison Blanche, candidat à sa propre réélection, sort de plusieurs semaines tendues entre un débat raté contre Donald Trumpplusieurs discours gênants comme quand il a confondu Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky en marge de la présentation du président ukrainien, ainsi que son test positif au Covid-19.
Ainsi, l’homme qui fêtera son 82e anniversaire en novembre prochain a dû s’isoler dans sa résidence du Delaware et s’attire des critiques même au sein de son propre camp. Washington PostBarack Obama aurait déclaré en privé que Joe Biden devrait « évaluer sérieusement la viabilité de sa candidature »Si ce dernier l’écoute, il devra en informer officiellement le Comité national démocrate (DNC) qui entamera le processus de sélection d’un nouveau candidat. Plusieurs noms ont déjà commencé à émerger.
Celle qui revient avec le plus d’insistance est celle de Kamala Harris. Elle est la colistière de Joe Biden et donc une candidate putative logique pour lui succéder. Son statut lui permet également d’utiliser les fonds déjà collectés par le comité de campagne du président. Reconnue dans le camp démocrate, elle pourrait bénéficier du soutien des partisans de l’actuel chef de l’Etat.
Une enquête publiée par CNNprouve que Kamala Harris pourrait même faire mieux que Joe Biden. En effet, en cas de scénario contre Donald Trump, l’actuel colistier remporterait 45% des voix, contre 47% pour le candidat républicain, tandis que le président sortant perdrait plus largement le duel face à son rival avec une estimation de 43% et 49% d’intentions de vote en faveur de celui qui a occupé la Maison Blanche de 2017 à 2021.
Parmi les autres successeurs potentiels figure Gretchen Whitmer, gouverneure du Michigan depuis 2019. Elle gagne en popularité grâce à ses politiques progressistes, notamment la protection de l’accès à l’avortement et l’adoption de mesures de sécurité des armes à feu, et surtout représente un État décisif dans l’élection présidentielle.
Il y a aussi Gavin Newsom, gouverneur de Californie, qui n’a jamais annoncé son intention de prendre la place de Joe Biden. Au contraire, il est l’un de ses principaux soutiens. Face au sulfureux Donald Trump, le camp démocrate pourrait opter pour JB Pritzker, gouverneur de l’Illinois, connu pour ses discours virulents. Il a notamment qualifié le candidat républicain de criminel, de raciste, d’homophobe et d’escroc.
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