qui sont les premiers candidats Républicains investis dans le cadre de l'accord entre Eric Ciotti et le RN ?
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qui sont les premiers candidats Républicains investis dans le cadre de l’accord entre Eric Ciotti et le RN ?

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Eric Ciotti quitte le siège des Républicains, le 11 juin 2024, à Paris.  (SERGE TENANI / HANS LUCAS / AFP)

Le président des Républicains a choisi de s’allier au Rassemblement national, ouvrant une crise politique à droite. Plusieurs dizaines de membres du parti n’ont pas tardé à annoncer leur candidature sous cette bannière commune.

Combien de candidats seront désignés par l’alliance de la droite et de l’extrême droite qui sème la zizanie au sein des Républicains ? Le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, a annoncé sur BFMTV, vendredi 14 juin, la présence d’un candidat commun « dans 70 circonscriptions en France » pour les élections législatives du 30 juin et du 7 juillet. « Il y aura environ 80 candidats autour d’Eric Ciotti de la famille Républicaine », a ajouté le vice-président du RN, Sébastien Chenu, le même jour sur France 2. Si la liste des investitures n’a pas encore été dévoilée, certains noms ont déjà été annoncés. Franceinfo fait le point sur les premiers candidats en lice pour les élections législatives dans le cadre de l’accord controversé, scellé entre le parti d’extrême droite et le président de LR.

Dans le Sud, sur les terres d’Eric Ciotti, Christelle d’Intorni et Bernard Chaix se présentent sous la double étiquette LR-RN. « Nous avons besoin d’une alliance », a justifié le député LR sortant de la 5e circonscription des Alpes-Maritimes sur BFMTV. Ce « choix du bon sens et du courage » a rencontré une vague d’indignation au sein de son parti, qui a décidé de présenter un autre candidat contre elle. En réponse, l’élu a publié un message sur le réseau social « le seul et unique candidat LR légitime dans la circonscription ».

« La situation est critique, chacun doit retrousser ses manches »a estimé Bernard Chaix, vice-président du conseil départemental LR, en Nice-Presse. « Je suis candidat dans la 3e circonscription. Il est maintenant temps de changer les choses », a-t-il déclaré au journal local. L’élu niçois s’est également engagé à « relever le défi de la relance de la France » sur ses réseaux sociaux.

Le maire de Colombier-Fontaine, Matthieu Bloch, briguera le mandat de député dans la 3e circonscription du Doubs. Le secrétaire départemental des Républicains a justifié son positionnement auprès de France 3 Bourgogne-Franche-Comté par l’impératif de « se rapprocher de ceux qui partagent nombre de nos idées ». Un choix qui contraste avec la présidente de la fédération LR du département, Annie Genevard, qui bataille contre Eric Ciotti depuis l’annonce surprise de cet accord.

« Aujourd’hui, il n’y a aucun problème pour nous de nous allier avec le Rassemblement National qui ne m’apparaît en aucun cas comme un parti d’extrême droite et dont les valeurs sont fondamentalement républicaines », a fait valoir de son côté l’ancien préfet Thierry Coudert, interrogé par le site Infos-Dijon.com. L’ancien élu parisien est candidat dans la 3e circonscription de Côte-d’Or.

En Seine-et-Marne, Théo Michel fera également campagne sous la bannière RN-LR. Le vice-président des Républicains et élu du 17e arrondissement de Paris est candidat dans la 1ère circonscription, celle de Melun. Sur ses réseaux sociaux, il a appelé « tous les électeurs de droite et patriotes se mobilisent massivement pour bloquer l’extrême gauche » aux élections législatives.

L’avocate parisienne Sophie-Laurence Roy a reçu l’investiture de « l’union des droits » dans la 2ème circonscription de l’Yonne. « Je viens des Républicains, mais pas de la frange molle de LR et je remercie Eric Ciotti pour sa fermeté »a martelé celui qui est déjà élu local dans un village du département, avec Yonne Républicaine.

Alexandre Lacroix et Sébastien Muerent ont navigué entre plusieurs partis. Membre des Jeunes Républicains puis de Reconquête, le parti fondé par Eric Zemmour, le premier se présentera dans la 1ère circonscription de l’Isère. « Je suis depuis longtemps partisan de l’union des droits, qui est la seule solution »il a assuré dans Le Dauphiné libéré. «Je serai le candidat de l’union des droites»a annoncé de son côté Sébastien Muerant, ancien sénateur LR passé à la Reconquête, à La Gazette du Val d’Oise. S’assurer d’avoir sa carte chez LR « depuis la décision d’Eric Ciotti »il est candidat dans la 4ème circonscription du département, a-t-il déclaré sur X.

Dans la 6e circonscription de Haute-Savoie, un ancien magistrat, Charles Prats, se présente en réclamant le soutien d’Eric Ciotti et de Jordan Bardella. « Nous avons une opportunité unique de réunir enfin les droits pour gagner »il a jugé dans Valeurs actuelles. Dans la 4e circonscription de Saône-et-Loire, l’alliance LR-RN sera représentée par Eric Michoux, qui estime sur Info-Chalon.com que« Eric Ciotti est président du parti malgré ce qui se passe ».

« Nous ne servons à rien si nous ne sommes pas majoritaires. Et je suis prêt à faire des concessions pour me permettre d’agir »fait valoir Guilhem Carayon, porte-parole des Républicains, dans La dépêche. Le président des Jeunes Républicains, déjà candidat en 2022, a annoncé sur son « candidat au poste de député du Tarn de combat » dans le 3ème arrondissement.

Autre visage de la jeunesse LR, Hanane Mansouri, ancienne présidente des Jeunes Républicains de l’Isère, a choisi de faire campagne dans la 8e circonscription de l’Isère. La jeune femme a confié à Le Dauphiné libéré avoir « toujours été pour une droite unie et forte ». Le trentenaire Bartolomé Lenoir, cadre du parti LR et proche d’Eric Ciotti, a annoncé le X son investiture dans la Creuse.

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