Qui sont les chercheurs d’or qui permettront à la France de se maintenir dans le top 5 du tableau des médailles ?
Il faut se rendre à l’évidence, les 75 médailles des Bleus, dont 28 en or, rêvées par L’équipe Les rêves les plus fous avant le début des compétitions étaient un joli fantasme qui ne se réalisera malheureusement pas. A quatre journées de la fin, la France, avec 51 babioles, a certes explosé le record de Pékin et ses 43 médailles mais elle plafonne dangereusement à 13 au nombre de titres olympiques, soit autant que le total de Sydney mais moins qu’à Atlanta (15).
Au tableau des médailles, la France reste donc quatrième mais compte cinq médailles d’or de retard sur l’Australie, 3e. Elle est surtout talonnée par la Grande-Bretagne, qui n’a qu’une médaille d’or et une de bronze en moins, et est directement menacée par la Corée du Sud et le Japon, détenteurs de 12 titres olympiques.
Pourquoi pas Boutier, Bennama, Tual ou Samba-Mayela ?
Si le contrat était rempli, la France atteindrait 18 médailles d’or. Du jamais vu. Mais pour assurer le succès, quelques bonnes surprises seraient les bienvenues. Céline Boutier, qui domine les débats sur le golf de Guyancourt après la première journée, aurait tout intérêt à tenir jusqu’à samedi.
Et les joueurs de handball, ça L’équipe Les Français qui se voient parés d’argent n’ont-ils pas les qualités pour réaliser le doublé après l’or de Tokyo ? De même, le jeune boxeur Billal Bennama, déjà assuré d’au moins une médaille d’argent, a un beau visage de révélation. Pourquoi ne pas l’imaginer battre l’Ouzbek Hasanboy Dusmatov jeudi soir pour sauver la patrie et redonner le moral de la boxe française refroidie mercredi par la défaite de Sofiane Oumiha ?
Si l’on doit évoquer les exploits, on peut toujours rêver d’or pour l’athlétisme français. Cyréna Samba-Mayela, 4e des séries du 100 m haies, peut aisément envisager la finale. Une fois parmi les huit, elle aura une carte à jouer et avec un peu de chance… Même chose pour Gabriel Tual sur le 800 m. Il a montré sa régularité au plus haut niveau. Galvanisé par un Stade de France tout acquis à sa cause, le Graal n’est-il pas accessible ?