Qui sont les 14 Français impliqués en NBA lors de la saison 2024/25 ?
La liste des 14 joueurs français en NBA pour cette saison 2024/25, classés par salaires :
Rudy Gobert (2,16 m, 32 ans) – Minnesota Timberwolves – 43,8 millions de dollars
Rudy Gobert entame sa douzième saison NBA. Après une belle année l’an dernier avec un quatrième trophée DPOY et une finale de conférence avec Minnesota – la meilleure saison de sa carrière selon lui – le pivot français aura envie de poursuivre sur cette lancée. Cependant, les Timberwolves ont rompu son association avec Villes de Karl-Anthonyalors qu’elle commençait à marcher. Des automatismes seront retrouvés avec son nouveau coéquipier dans la raquette Julius Randledont il devra couvrir les erreurs défensives. En dehors du terrain, Gobert est éligible à une prolongation de contrat dans les prochains mois.
Victor Wembanyama (2,24 m, 20 ans) – San Antonio Spurs – 12,7 millions de dollars
La saison de tous les possibles pour Victor Wembanyama ? Après une année rookie déjà historique, le prodige français serait prêt à faire encore mieux. C’est en tout cas ce qui vient du staff des Spurs, qui lui a concocté un programme d’entraînement particulièrement intense, avant et après les Jeux Olympiques. Le but ? Devenez un joueur encore plus complet en perfectionnant les détails du jeu. S’il sera difficile pour les Spurs d’être compétitifs, Wembanyama pourrait remplir encore davantage son cabinet de récompenses individuelles dès cette deuxième saison.
Zaccharie Risacher (2,05 m, 19 ans) – Atlanta Hawks – 12,6 millions de dollars
C’est l’heure du grand saut pour Zaccharie Risacher. Performant en Summer League puis en pré-saison, le nouveau joueur des Atlanta Hawks va désormais arriver en saison régulière avec la pression inhérente à son statut de n°1 à la Draft. Sa performance sera scrutée de près. L’avantage est qu’il rejoint une équipe bien constituée avec un leader déjà défini, Trae Young. Le leader, tireur et passeur d’élite, sera également une variable importante dans la réussite de Risacher. Une bonne saison de l’ancien de la JL Bourg pourrait le conduire à un été avec l’équipe de France de son ancien entraîneur Frédéric Fauthoux.
Alexandre Sarr (2,16 m, 19 ans) – Washington Wizards – 11,2 millions de dollars
Longtemps attendu pour être n°1 de la Draft, Alexandre Sarr a poussé fort pour rejoindre les Washington Wizards et a donc obtenu gain de cause. Contrairement à Risacher à Atlanta, il arrive dans une équipe dysfonctionnelle, même s’il peut compter sur la présence de Bilal Coulibaly Et Alexis Ajinça pour mieux s’y intégrer. Après une mauvaise Summer League et une pré-saison décente, on ne lui a pas promis la place de titulaire. Sa saison rookie fournira des indices sur le type de joueur qu’il peut devenir en NBA.
Tidjane Salaün (2,05 m, 19 ans) – Charlotte Hornets – 7,5 M$
Autre tête d’affiche française de cette Draft 2024, Tidjane Salaün est finalement reparti au n°6 à Charlotte. Ses premiers pas en Summer League puis en pré-saison ont conquis son staff, ses coéquipiers et les supporters. Son profil étant unique au sein de l’effectif des Hornets, il a une opportunité à saisir cette saison. Même s’il n’est pas non plus assuré d’être titulaire. Déjà prêt physiquement, il est encore loin d’avoir atteint son potentiel maximum en basket-ball. Certains éléments déjà montrés à Cholet laissent présager un avenir radieux.
Bilal Coulibaly (2,03 m, 20 ans) – Washington Wizards – 6,9 millions de dollars
Seule pièce intouchable des Wizards à la dernière date limite des échanges, Bilal Coulibaly est couvé comme un œuf d’or par la franchise. Après l’avoir nommé responsable en défense dès son arrivée en NBA, les managers souhaitent désormais le faire passer au niveau supérieur en attaque, notamment en dépassant les 10 points par match. Cela impliquera plus de chances d’avoir le ballon en main, au sein d’un cinq majeur qui nécessitera un deuxième porteur du ballon avec Jordan Poole. De quoi faire de lui un joueur complet, pour briser la malédiction des hauts choix de la Draft française (Ntilikina, Hayes, Dieng).
Ousmane Dieng (2,09 m, 21 ans) – Oklahoma City Thunder – 5,0 millions de dollars
Justement, Ousmane Dieng est pleinement dans cette situation. Alors que le Thunder a dépensé trois choix au repêchage pour le récupérer au 11e rang il y a deux ans, l’investissement a du mal à être remboursé. Arrivé écolo en NBA et ayant besoin de temps pour se développer, le guard devenu power forward n’est plus vraiment sur la même longueur d’onde. chronologie que son équipe, qui a besoin de joueurs prêts pour rester aux premières places de l’Ouest. Pourtant, Dieng a une opportunité à saisir en ce début de saison, avec… quatre blessures à son poste en OKC.
Nicolas Batum (2,03 m, 35 ans) – Los Angeles Clippers – 4,7 M$
Nicolas Batum a décidé de reporter de deux ans sa retraite NBA. Toujours très performant avec beaucoup de temps de jeu la saison dernière, il a reçu des offres de 17 franchises pour monopoliser ses talents de connecteur et de 3&D. Mais c’est son équipe des Clippers qui a récupéré l’homme aux 16 saisons NBA, lui offrant le meilleur cadre de vie de Los Angeles pour terminer sa carrière auprès des siens. Sur le plan sportif, Batum devra combler un vide au poste 4 avec la blessure de Kawhi Léonard et la mauvaise forme de PJ Tucker.
Guerschon Yabusele (2,01 m, 28 ans) – Philadelphia Sixers – 2,1 M$
Cinq ans plus tard, Guerschon Yabusele est de retour en NBA. « L’ours dansant » est devenu un joueur plus en contrôle que le jeune n°16 de la Draft qui n’avait jamais tourné à plus de 3 points de moyenne avec les Celtics. Il est prêt à contribuer en sortie de banc avec les Sixers, voire au poste de titulaire 4 si tout se passe bien. L’entraîneur Nick Infirmière apprécie sa polyvalence offensive, son jeu de poste efficace et son tir extérieur fiable (41,7% à 3 points en moyenne sur ses trois dernières saisons en EuroLeague). Son objectif sera de prolonger son contrat (un an de salaire minimum), que ce soit à Philadelphie ou ailleurs.
Rayan Rupert (2,01 m, 20 ans) – Portland Trail Blazers – 1,9 M$
Drafté au 43e rang l’an dernier, Rayan Rupert grandit en même temps que le projet des Blazers, l’une des plus jeunes équipes de la NBA. Son tir extérieur a bien progressé, et sa défense extérieure est toujours excellente. De quoi jouer 39 matchs à 16 minutes de moyenne la saison dernière. Un total qui est voué à évoluer au fil de sa deuxième année, d’autant que sa troisième saison est une option d’équipe que les Blazers auront le choix de valider ou non. En début de saison, il devrait avoir sa place dans la rotation compte tenu des absences au poste 2 de Shaedon Sharpe Et Matisse Thybulle.
Sidy Cissoko (1,98 m, 20 ans) – San Antonio Spurs – 1,9 M$
Repêché cinq minutes après Rupert, Sidy Cissoko a une évolution moins linéaire que son ex-coéquipier en équipe de France U18. S’il ne s’est pas encore retrouvé en tant que joueur, son entraîneur Gregg Popovitch croit en son potentiel : « Il a du talent qui sort de tout son corps. » Encore trop timide en Summer League puis en pré-saison, il devrait à nouveau passer une partie de la saison en G-League. Cette saison est déjà charnière pour lui, étant donné que sa troisième saison n’est pas non plus garantie.
Pacôme Dadiet (2,03 m, 19 ans) – New York Knicks – 1,8 M$
Le n°25 de la dernière Draft a défrayé la chronique pour son sacrifice financier qui a permis aux Knicks d’organiser un transfert pour Villes de Karl-Anthony. Mais il a aussi séduit les supporters sur le terrain, inscrivant 16 puis 10 points à 5/8 de loin pour ses deux matches de pré-saison. Reste désormais à convaincre le staff et surtout Tom Thibodeau qu’il est prêt à avoir des minutes en NBA dès sa saison rookie. En sa faveur, l’effectif new-yorkais est pour l’instant bridé par plusieurs blessures et difficultés contractuelles, et le flou règne autour de la rotation qui sera établie.
Moussa Diabaté (2,08 m, 22 ans) – Charlotte Hornets – contrat bidirectionnel
Troisième saison en NBA et troisième contact à double sens pour Moussa Diabaté. Après n’avoir jamais vraiment été intégré à la rotation des Clippers, l’intérieur mobile et polyvalent a déplacé les conférences. Pour les Hornets, il fera office de « grand frère » à son compatriote Tidjane Salaün dans sa saison recrue. Sans oublier ses objectifs personnels, lui qui a réalisé une bonne pré-saison. Peut-être sa dernière chance de s’imposer en NBA ?
Armel Traoré (2,05 m, 21 ans) – Los Angeles Lakers – contrat à double sens
Avec deux ans de plus que les autres rookies français, Armel Traoré va également découvrir la NBA. Même s’il n’a obtenu qu’un contrat à double sens, n’étant pas repêché, il vivra son rêve de jouer dans l’équipe de son idole. Kobé Bryant. Le staff et les supporters ont apprécié le travail acharné de l’ex-Blesois en Summer League puis en pré-saison, même s’il doit encore travailler ses pourcentages à 3 points et aux lancers francs. Dans une franchise qui a déjà valorisé les contrats bilatéraux (Alex Caruso, Austin Reaves), tout est possible. Il devrait passer une bonne partie de la saison en G-League.