Candidat dans la 1ère circonscription de la Haute-Loire, Laurent Wauquiez devrait quitter la tête de la région Auvergne-Rhône-Alpes en cas d’élection. Pour lui succéder, plusieurs noms ressortent même si le président a demandé à ses troupes de se concentrer sur les législatives.
Le Figaro Lyon
Deux jours après la dissolution de l’Assemblée nationale, Laurent Wauquiez a officialisé mardi sa candidature aux élections législatives à Yssingeaux, dans la 1ère circonscription de Haute-Loire. En se présentant dans son fief, où il a déjà été élu deux fois par les députés, l’ancien président des Républicains pourrait ainsi quitter la tête du conseil régional en cas d’élection.
Mais au siège de la région Auvergne-Rhône-Alpes, l’heure n’est pas encore aux questions de succession. « Laurent Wauquiez a fait savoir très clairement que ce sujet ne devait pas en être un pour le moment »assure un conseiller régional LR. « Le sujet n’a pas été abordé et il ne le sera pas avant la fin du 2e tour des élections législatives. Toute notre énergie doit être concentrée autour de ces élections », poursuit Renaud Pfeffer, vice-président en charge de la sécurité. Contactés, l’entourage de Laurent Wauquiez trouve la question de la succession presque malvenue dans un contexte d’élections législatives cruciales. « Laurent Wauquiez est toujours président de région et capable de faire tous les arbitrages nécessaires »précise ce proche du président du conseil régional.
Plusieurs noms évoqués
Or, dans les faits, plusieurs profils semblent s’être établis sans qu’aucun ne soit officiellement reconnu. Nicolas Daragon, premier. Le maire de Valence, également vice-président adjoint des Finances de la région et élu aux côtés de Wauquiez depuis 2016. Stéphanie Pernod, l’actuelle 1D vice-président qui a succédé à Étienne Blanc et a été très régulièrement mis en avant lors du deuxième mandat de Laurent Wauquiez à la tête de la région. Frédéric Aguilera, le maire de Vichy est également cité. Élu en Auvergne, il aurait cette origine alors que le président du conseil régional a toujours cherché à maintenir un équilibre entre les deux anciennes régions, le siège de cette communauté étant aujourd’hui à Lyon. « Dans tous les cas la décision reviendra à Laurent Wauquiez »poursuit un élu.
En cas d’élection dans sa circonscription, Laurent Wauquiez aura trente jours « pour faire un choix entre ses mandats et à défaut, il devra abandonner le plus ancien », poursuit un proche. Une fois ce choix effectué, une assemblée plénière sera convoquée pour élire le nouveau président régional.