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qui était le franco-mexicain Orion Hernández-Radoux dont le corps a été retrouvé à Gaza ?

Le Franco-Mexicain Orión Hernández-Radoux, père d’une fillette de deux ans, a été enlevé par le Hamas le 7 octobre lors du festival de musique Tribe of Nova. Son corps sans vie a été retrouvé à Gaza, a annoncé l’armée israélienne ce vendredi 24 mai.

Il ne cherchait que le bonheur, il éprouvait l’horreur. Le corps d’Orión Hernández-Radoux a été récupéré par l’armée israélienne dans la bande de Gaza dans la nuit du jeudi 23 au vendredi 24 mai, en même temps que celui de deux autres otages. Ce Franco-Mexicain de 32 ans a été enlevé lors des attentats sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre alors qu’il participait au festival de musique électronique « Tribu de Nova ».

Orión Hernández-Radoux, père d’une fille de deux ans, était passionné de musique. Il était lui-même producteur et organisait des événements.

Il aimait particulièrement la psytrance, un genre de musique électronique. « Il faisait la promotion de l’art indigène mexicain du peuple Huichole (peuple vivant dans le centre-ouest du Mexique, NDLR), qui est de nature psychédélique et donc populaire sur la scène psytrance », a confié un de ses proches au Figaro.

« Ayant un amour profond pour la musique et la danse, il a travaillé comme producteur de musique et a visité des festivals à travers le monde », a également rapporté le Hostage Families Forum dans un communiqué.

Le petit ami de Shani Louk, également kidnappé et tué

Quelques jours avant de partir en Israël, ce trentenaire, originaire de Tepozotlán au Mexique, se trouvait en Grèce. Il y travaillait sur son propre festival de musique. C’est aussi depuis la Grèce qu’il s’est entretenu pour la dernière fois avec sa mère, Marie-Pascale Radoux, peintre résidant dans le Tarn qui lui a donné la nationalité française.

« Je lui ai parlé quelques jours auparavant au téléphone, et il était en Grèce. Quand j’ai reçu un appel d’amis me disant qu’il avait disparu, qu’il était en Israël, je n’étais même pas au courant.  » il. J’ai tout de suite eu très peur », a-t-elle déclaré à BFMTV en décembre dernier.

Orión Hernández-Radoux s’était rendue en Israël deux jours avant les attentats avec un « groupe d’amis qui parcouraient le circuit des festivals d’été », selon Le Figaro. Il a notamment rejoint sa petite amie germano-israélienne, Shani Louk. Tous deux se sont rendus au festival « Tribu of Nova », qui a eu lieu pour la première fois dans le désert du Néguev, à cinq kilomètres de la frontière avec Gaza, pour voir des DJ du monde entier. Une fête devenue depuis le symbole des massacres du 7 octobre.

A 6h30 ce samedi, la vie de ce couple et des 3 000 autres festivaliers a été bouleversée. Les terroristes du Hamas ont provoqué un carnage. Au total, plus de 360 ​​personnes ont été tuées par le mouvement islamiste palestinien sur ce terrain de fête. Certains ont été pris en otage, comme Orión Hernández-Radoux et Shani Louk.

Cette jeune femme de 22 ans, reconnaissable à ses tatouages ​​et ses longues dreadlocks noires teintes en blond aux extrémités, est apparue dans une vidéo qui a circulé sur les réseaux sociaux. Sur les images, la jeune femme est allongée face contre terre à l’arrière d’un pick-up, à moitié nue et inconsciente. Assis autour d’elle, des hommes armés défilent dans les rues de la bande de Gaza. On lui tire les cheveux, un jeune homme à côté du véhicule lui crache sur la tête ensanglantée. La mort de Shani Louk a été annoncée le 30 octobre et son corps rapatrié par l’armée israélienne il y a une semaine, le 17 mai. Selon le président israélien Isaac Herzog, elle a été décapitée.

Ses parents gardaient l’espoir de le revoir vivant.

Lors de l’attaque, Orión Hernández-Radoux aurait tenté de fuir à bord d’un véhicule mais aurait été rattrapé par des membres du Hamas près de Mefalsim, rappelle La Croix.

Son corps a été découvert à Jabaliya, au nord de la bande de Gaza, lors d’une opération conjointe menée par l’armée et le Shin Bet, les services de renseignement israéliens. Selon un porte-parole de Tsahal, Daniel Hagari, il a été « assassiné lors de l’attaque du 7 octobre » puis son corps « enlevé » par la suite.

Jusqu’à présent, sa mère, Marie-Pascale Radoux, gardait l’espoir de revoir son fils vivant. En décembre dernier, elle demandait à BFMTV « dans quelles conditions » il vit, « s’il mange à sa faim, comment il dort ».

« Il avait une fragilité au niveau de son système digestif, donc c’est inquiétant », dit-elle.

En janvier, elle a lancé un appel au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et au Hamas, demandant « un cessez-le-feu » et que les ravisseurs « prennent soin de (son) fils ».

Son père mexicain, Sergio Hernández, s’était également montré confiant en janvier dernier. « L’espoir existe évidemment puisque le 7 octobre on présume qu’il est vivant parce que (ses amis) ont parlé à une personne du Hamas qui a dit qu’Orion était vivant, qu’il était retenu prisonnier et qu’il allait servir d’échange pour des intérêts politiques ». à des fins », a-t-il ensuite expliqué à la chaîne CNN en Español.

Orión Hernández-Radoux est la 43e victime française de l’attentat des terroristes du Hamas perpétré le 7 octobre. Sur l’une de ses photos, diffusée dans les médias, on peut voir un tatouage écrit en arabe sur sa poitrine : Iyana. « Probablement le prénom de sa petite-fille », selon le journaliste Mériem Laribi.

Deux otages français, Ofer Kalderon et Ohad Yahalomi, sont désormais détenus depuis plus de sept mois. Au total, 121 otages ou corps de victimes enlevés par le Hamas sont toujours détenus dans la bande de Gaza, selon l’armée israélienne.

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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