Qui était Corey Comperatore, son partisan tué lors du rassemblement de samedi ?

Au lendemain de la tentative d’assassinat de Donald Trump à Butler, en Pennsylvanie, des hommages ont été rendus à d’autres victimes, dont l’un de ses partisans qui a été tué.

« Il aimait sa communauté. » Quelques heures après la tentative d’assassinat du 45^et Le président des États-Unis Donald Trump a rendu ce samedi, lors d’un rassemblement à Butler (Pennsylvanie), des hommages à Corey Comperatore, tué par l’un des tirs de l’assaillant, tandis que certains regrettaient que les autres victimes du tireur soient oubliées.

Le résident de l’Etat était un pompier de 50 ans venu assister au discours de Donald Trump avec sa famille. Il se trouvait probablement dans les tribunes à la gauche de Donald Trump, « sur le trajet des coups de feu ». Selon les premières informations, il aurait été touché à la tête et serait mort sur le coup. « Nous avons perdu l’un de nos compatriotes de Pennsylvanie, Corey », a déclaré Josh Shapiro, le gouverneur de l’Etat.

« Il aimait sa famille »

« Je viens de parler à sa femme et à ses deux filles. Corey était pompier. Il aimait ses enfants et allait à l’église tous les dimanches, il aimait sa famille et sa communauté. C’était un grand partisan de Donald Trump et il était très heureux d’être ici hier », a déclaré Shapiro aux journalistes dimanche.

« J’ai demandé à la femme de Corey si je pouvais partager quelques mots de notre conversation. Et elle m’a demandé de vous dire que son mari est mort en héros. Il voulait protéger sa famille, il était le meilleur d’entre nous », a déclaré le gouverneur de Pennsylvanie.

« Nous adressons nos condoléances aux proches de la personne tuée. Il a cherché à protéger sa famille des tirs et c’est ainsi qu’il est mort », a déclaré dimanche l’actuel président des Etats-Unis Joe Biden, ayant également un mot pour « tous ceux qui ont été blessés ».

Plus tôt dimanche, Josh Shapiro avait annoncé avoir « parlé avec les familles » des blessés dans l’attaque, « l’une directement » et qu’il avait « laissé un message aux proches de la seconde », sans vouloir donner plus d’informations à ce stade, laissant à la police le soin de le faire ultérieurement.