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qui est Nagib Azergui, le candidat de « Palestine libre » ?

Baptisée « Parti Palestine libre », la liste emmenée par Nagib Azergui s’appuie sur une coalition éponyme au niveau européen, au moins dans cinq autres pays : Espagne (Partido Andalusi), Belgique (sous la bannière du député bruxellois Fouad Ahidar), Pays-Bas. (Nida), l’Allemagne (BIG Partei) et la Suède (Partiet Nyans). Rejetant toute accusation de communautarisme, cet informaticien de 51 ans apparaît pourtant, avec le retour de son Union des démocrates musulmans français (UDMF), comme un petit caillou dans les chaussures déjà lourdes de La France insoumise.

Quelle est sa fête ?

Après une première participation en 2019 (0,13% des suffrages, soit 29 000 voix), ce micro-parti d’un millier d’adhérents – créé en 2012 – présentera à nouveau une liste le 9 juin. « Faire entendre la voix du peuple palestinien » et « lutter contre la contamination des idées d’extrême droite visant les citoyens de confession musulmane » est cette fois le crédo défendu par son fondateur. « Le RN en a fait son seul cheval de bataille en bradant la peur et le danger des musulmans. Il a islamisé tous les sujets, et a depuis été rejoint par la droite décomplexée et la gauche caviar », jure-t-il.

Quelles sont ses idées ?

Nagib Azergui, qui nie paradoxalement être le représentant de « l’Islam politique », considère néanmoins ce scrutin européen comme une rampe de lancement pour les élections municipales de 2026, avec l’ambition de se présenter dans trois villes. « L’UMDF n’est pas un parti confessionnel, car nous ne faisons pas du Coran la base de notre programme. »

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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