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Qui est Gil Avérous, le nouveau ministre des Sports ?

Maire de Châteauroux depuis 2014, l’ancien membre des Républicains a été nommé samedi ministre des Sports dans le nouveau gouvernement de Michel Barnier.

France Télévisions – Éditorial Sport

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Gil Avérous, le 4 septembre 2017 à Paris. (MARTIN BUREAU/AFP)

Le successeur d’Amélie Oudéa-Castéra est connu. Après soixante-sept jours d’attente, le gouvernement de Michel Barnier a été dévoilé samedi 21 septembre. Au pupitre, Alexis Kohler, le secrétaire général de l’Elysée, a annoncé les noms de tous les nouveaux ministres, dont celui de Gil Avérous (51 ans).

Le maire de Châteauroux (Indre) devient le quatrième ministre des Sports sous la présidence d’Emmanuel Macron (après Laura Flessel, Roxana Maracineanu et Amélie Oudéa-Castéra), le premier homme et le premier à ne pas être issu du monde du sport. Il a néanmoins œuvré pour que sa ville accueille les Jeux olympiques de 2024, avec succès. Les épreuves de tir se sont déroulées en Berry, au Centre national de tir (CNTS) de Châteauroux. « Nous n’avons appris que très tard, le 12 juillet 2022, que nous avions été sélectionnés pour être un site olympique »a rappelé Gil Avérous dans une interview au journal Baie républicaine fin juillet.

Dix millions d’euros ont été investis pour accueillir les Jeux olympiques dans la ville. « Notre enjeu principal était d’améliorer notre hôtellerie, notre capacité d’accueil. Nous avons créé de nouveaux hôtels. La ville d’Arthon a rénové l’ancien centre d’entraînement de football de La Berrichonne pour le transformer en hôtel haut de gamme. »il a toujours détaillé pour Baie républicaineavec l’espoir d’accueillir d’autres événements sportifs internationaux à l’avenir.

Gil Avérous est également président de l’association Villes de France, qui représente les communes de 10 000 à 100 000 habitants. À droite depuis le début de sa carrière, il est sans étiquette depuis le 21 décembre 2023, date à laquelle il a décidé de quitter Les Républicains, en profond désaccord avec la direction du parti alors dirigée par Eric Ciotti.Mon mécontentement a commencé au lendemain du premier tour de l’élection présidentielle. (à partir de 2022) quand, au bureau politique, le choix majoritaire a été fait d’envoyer Marine Le Pen et Emmanuel Macron dos à dos et de ne pas appeler à voter au second tour clairement pour Emmanuel Macron »a écrit l’intéressé dans une lettre adressée à l’AFP.

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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