NARRATIF – Pablo Gonzalez, alias Pavel Rubtsov, a été arrêté en Pologne où il travaillait comme journaliste. Lors de l’échange de prisonniers entre la Russie et l’Occident, Vladimir Poutine a exigé sa libération.
Madrid
Parmi les 24 prisonniers échangés jeudi dernier entre la Russie et l’Occident figurait un journaliste espagnol. Mais le reporter ne fait pas partie des ressortissants libérés par la Russie à la demande des Européens ou des Etats-Unis. Le gouvernement espagnol n’avait pas demandé sa sortie de prison. Au contraire, Pablo Gonzalez, maintenu en détention provisoire depuis deux ans et quatre mois dans une cellule polonaise, doit sa libération au Kremlin.
Vladimir Poutine lui a serré la main à sa descente d’avion à l’aéroport de Vnoukovo à Moscou, accompagné d’agents russes identifiés comme tels. « Je tiens à vous remercier d’être fidèle à votre serment, à votre devoir et à la patrie qui ne vous a pas oublié. »« C’est ce qu’a déclaré le président russe à ses compatriotes. Madrid n’a pas publié de communiqué, ni même le début d’un tweet.
Et la presse espagnole se demande ouvertement si Pablo Gonzalez est l’un d’entre eux ou si Pavel Rubtsov, le nom russe qui apparaît…