qui est ce militant panafricaniste radical arrêté par la DGSI ?
Le panafricaniste béninois Kemi Seba, soupçonné de « détenir des renseignements auprès d’une puissance étrangère », a été arrêté lundi et placé en garde à vue dans les locaux de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Il est soupçonné d’« entretien de renseignements auprès d’une puissance étrangère ».
Une personne qui inquiète les autorités françaises. Ce lundi Kemi Seba, militant panafricaniste, a été arrêté et placé en garde à vue dans les locaux de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).
L’homme, déchu de la nationalité française en juillet, est soupçonné « d’entretiens de renseignements auprès d’une puissance étrangère en vue de provoquer des hostilités ou des actes d’agression contre la France ». Une infraction pénale passible d’une peine pouvant aller jusqu’à 30 ans de prison.
Il est également soupçonné d’avoir « entretenu des renseignements auprès d’une puissance étrangère de nature à nuire aux intérêts fondamentaux de la nation ».
Plusieurs condamnations
De son vrai nom Stellio Gilles Robert Capo Chichi, l’ancien leader de la Tribu Ka, un petit groupe qui revendiquait l’antisémitisme et prônait la séparation entre Noirs et Blancs avant d’être dissous par le gouvernement français en 2006, a été condamné à plusieurs reprises en France pour incitation au racisme. haine.
Il est aujourd’hui à la tête du groupe Panafricaniste Urgences et dispose d’une certaine aura sur les réseaux sociaux.
Depuis début août, Kemi Seba dispose d’un passeport diplomatique délivré par la junte en sa qualité de conseiller spécial du chef du régime militaire au pouvoir à Niamey, le général Abdourahamane Tiani.
Ces dernières années, Kemi Seba a organisé ou participé à plusieurs manifestations hostiles au franc CFA en Afrique, au cours desquelles il a été régulièrement arrêté, expulsé ou refoulé, notamment de Côte d’Ivoire, du Sénégal et de Guinée.