De quelle réponse faut-il le plus craindre, de l’Iran ou du Hezbollah ? Depuis une dizaine de jours, la tension monte après le double assassinat d’Ismaïl Haniyeh, chef du Hamas, à Téhéran, et de Fouad Chokr, haut responsable du Hezbollah, à Beyrouth. Au Moyen-Orient, la diplomatie occidentale est en alerte. Washington, qui mène le ballet des négociations, tente de dissuader l’Iran d’une réponse qui mettrait le feu aux poudres. En ligne de mire : faire aboutir les négociations sur un cessez-le-feu à Gaza et enrayer l’escalade régionale.
La République islamique semble néanmoins déterminée à frapper. Le quotidien britannique Le Daily Telegraph Le quotidien affirme que les Gardiens de la révolution iraniens prévoient de prendre pour cible des bases militaires israéliennes dans la région de Tel-Aviv. Selon le quotidien, le nouveau président iranien, Massoud Pezechkian, considéré comme plus progressiste que son prédécesseur, tente d’empêcher que ce projet ne se concrétise à huis clos, de peur que la spirale des représailles ne devienne incontrôlable.
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