Le dimanche 21 juillet, les autorités de l’État du Kerala, une province du sud de l’Inde, ont déclaré qu’elles prenaient Mesures préventives suite au décès d’un jeune garçon âgé de seulement 14 ans. L’adolescent était victime du virus Nipah. « Le garçon infecté est décédé dimanche suite à un arrêt cardiaque« , a déclaré Veena George, ministre de la Santé de l’État.
Le ministère de la Santé de l’État a identifié un total de 214 personnes qui ont été en contact avec le jeune homme alors qu’il était contagieux. Parmi ceux-ci, 60 personnes sont jugées comme appartenant à la catégorie « risque élevé de contamination », détaille le ministre de la Santé. Y a-t-il un risque d’épidémie mondiale ? Peut-on comparer le virus Nipah au Covid-19 ?
Tout comme le virus Covid-19, L’origine de Nipah est animale. Cela vient de la chauves-souris frugivores et aussi d’autres animaux comme les porcs. Le virus Nipah provoque, comme de nombreux autres virus, une fièvre très élevée chez les hommes. Cette fièvre peut s’avérer fatal chez les personnes fragiles et causer des lésions cérébrales.
Depuis Les régions les plus exposées au risque d’épidémie de Nipah Dans le monde, il existe certaines régions du Kerala, d’où est originaire la jeune victime. Dans cette province indienne, le virus Nipah est est apparu pour la première fois en 2018. Cette année-là, le virus était responsable de la mort d’une dizaine de personnes.
Mais le Nipah est plus ancien. première apparition mondiale – ou du moins celui où le virus a été identifié comme étant Nipah – remonte à 25 ans dans un pays voisin de l’Inde : la Malaisie. Le virus avait a provoqué une épidémie dans plusieurs pays par la suite : au Bangladesh, en Inde et à Singapour. Les autorités craignent une nouvelle vague de l’épidémie.
Le gouvernement indien prend ce virus très au sérieux et fait tout son possible pour contenir la propagation du virus. L’Organisation mondiale de la santé (L’OMS suit également de près cet événement. Il considère Nipah comme un pathogène prioritaire en raison de son potentiel épidémique du virus. D’autant plus qu’il n’existe pas pas de vaccin pour prévenir l’épidémie.
Et ça n’existe pas aucun traitement pour guérir les personnes infectées non plus par le virus. Cependant, le Dr Anoop Kumar, directeur de l’unité de soins intensifs de l’hôpital Aster MIMS de Calicut, se veut rassurant : « a à ce stade, le le risque d’épidémie du virus Nipah est minime » Tout comme pour le Covid-19, les autorités doivent attendre 7 à 10 jours pour voir s’il y a un début d’épidémie.
Les personnes qui auraient pu être en contact avec l’adolescent décédé sont : ont été priés de s’isoler à domicile. Parmi les 214 personnes identifiées comme cas contacts par le 25 comités créés par le gouvernement et chargés de les identifier et de les isoler, 60 personnes présentent un risque élevé de contamination. Elles sont donc placés dans les établissements de santé pour soigner les patients.
Sources : LeFigaro
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