Divertissement

Quentin Bataillon assume sa venue dans TPMP au nom de la « pédagogie » et ne parle pas de démission

Quentin Bataillon, député Renaissance et président de la commission d'enquête sur l'attribution des fréquences TNT, dans « TPMP » le 2 avril 2024.
Capture d’écran TPMP Quentin Bataillon, député Renaissance et président de la commission d’enquête sur l’attribution des fréquences TNT, dans « TPMP » le 2 avril 2024.

Capture d’écran TPMP

Quentin Bataillon, député Renaissance et président de la commission d’enquête sur l’attribution des fréquences TNT, dans « TPMP » le 2 avril 2024.

POLITIQUE – Il reconnaît qu’il a  » peut être «  a dit un mauvais mot, mais un seul. Le député Renaissance Quentin Bataillon a exclu de démissionner malgré les appels en ce sens et les critiques – y compris du camp macroniste – suite à son passage auprès de Cyril Hanouna. Président de la commission d’enquête de l’Assemblée sur l’attribution des fréquences de la TNT, sa présence et ses propos sur le plateau de l’animateur phare de C8, lui-même interviewé, ont provoqué un tollé mercredi 3 avril.

« La neutralité d’un président s’apprécie par sa gestion des auditions. Elles se sont terminées le 28 mars et nous en sommes désormais à l’heure du rapport et des contributions des groupes politiques. Mon devoir d’enseignant est d’aller sur tous les plateaux qui m’invitent”Quentin Bataillon s’est justifié Avis ce mercredi soir.

La veille, sur le plateau de C8, l’élu ligérien avait critiqué Yann Barthès et son « attitude assez arrogante » avant de gratter Tous les jours pour son choix (revendiqué) de ne pas recevoir de représentants d’extrême droite. « Mon rôle est de rappeler qu’une commission doit être traitée avec sérieux et non avec désinvolture » affirme-t-il à nos confrères, reconnaissant simplement quePeut-être que « arrogant » n’était pas le bon mot. »

 » J’irai partout où je serai invité », prévient Bataillon

La présence du député Renaissance au talk-show de Hanouna ont fait le saut à gauche, dont le rapporteur LFI de la célèbre commission, Aurélien Saintoul. Mais pas seulement. Le chef des élus Renaissance à l’Assemblée, Sylvain Maillard, s’en est également ému, la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot estimant pour sa part à l’issue du Conseil des ministres qu’un responsable « n’a (pas) de jugement à porter sur un journaliste ». Encore plus élevé, selon Avis et RMC, les actions du député de la Loire ont « agacé » jusqu’au chef de l’Etat Emmanuel Macron.

Sans citer nommément Quentin Bataillon, la présidente de l’Assemblée nationale Renaissance, Yaël Braun-Pivet, a appelé tous les membres de la commission à « faire preuve de réserve et de discernement dans leurs expressions publiques, afin de garantir la sérénité du travail et la crédibilité des enquêtes ». Car si les auditions sont terminées, le rapport de la commission d’enquête ne sera finalisé et rendu public que le 7 mai.

Quentin Bataillon exclut toutefois à ce stade de démissionner de la présidence de la commission. « Je ne veux pas me laisser piéger par cette manipulation politique. Je parle à tout le monde et j’irai partout où je suis invité », le garde dans Avis. « Pourquoi serais-je le seul citoyen français à m’empêcher de parler à la télévision ? »il demande.

Comme expliqué Libérerrien dans le règlement du Palais Bourbon ne permet que Quentin Bataillon soit démis de ses fonctions dans la commission contre son gré.

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Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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