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Quels sont les secrets de Haut-Alpin Honey, acclamés par le jury?

Les apiculteurs de Haut-Alpine ont remporté dix médailles lors du concours français du miel le 4 février. BFM Dici a visité deux gagnants, afin de découvrir les secrets de leur fabrication.

Lors du concours de la salle française ce mardi 4 février, les apiculteurs Hauts-Alpine ont remporté dix médailles. Jean-Louis Galdino est dans son treizième. La preuve que « ce qui est écrit sur l’étiquette est très vrai ».

Une récompense qui est, selon l’apiculteur « à la fois la reconnaissance mais aussi une garantie pour le consommateur. Le miel qui a eu une médaille a passé toutes les phases de sélection ».

Pour Jean-Louis, l’apiculture est une passion, depuis ses onze ans, à travers la découverte d’un essaim d’abeilles. Il a tout appris par lui-même, puis a poursuivi sa formation au fil des ans sur toutes les techniques, y compris l’agriculture des abeilles. Aujourd’hui encore, il forme d’autres futurs apiculteurs.

Compétences « nombreuses, variées et complexes »

« Le miel est le point culminant. Mais la reproduction des abeilles est une profession à part entière. Les compétences et les connaissances qui doivent être apiculteurs sont nombreuses, variées et complexes » spécifie l’apiculteur.

Pour produire son miel, M.Galdino doit procéder par l’extraction, puis l’y passer dans des réservoirs. Mais alors comment faire du bon miel?

« Tout d’abord, vous avez besoin de chaleur, d’humidité, pas de vent et surtout beaucoup d’abeilles et de fleurs. Quand je dis beaucoup d’abeilles, ce sont des colonies très peuplées avec 25 à 30 000 bulleurs. Fleurs, cela prend des millions, » il explique.

« Quand nous allons faire du miel de châtaignier à Ardèche, nous sommes dans une forêt de châtaignier », poursuit-il. Et pour produire plusieurs types de miels précisément, l’apiculteur déplace régulièrement ses ruches dans le sud-est de la France.

Zones spécifiques pour différents types de miel

« Pour faire le romarin, nous le faisons dans les Alpilles, la Lavandin sur le plateau de Valensole, l’Acacia sur l’Ain, le miel de la haute montagne dans les vallées de Briançonnais. » Travail régulier et voyages que l’apiculteur lui-même fournit.

À l’avance sur son temps, Jean-Louis Galdino a même construit un réfrigérateur pour garder ses augmentations vides.

« Pour construire ces cadres, les abeilles ont besoin de beaucoup d’énergie. Ils dépenseraient du miel, du pollen et la récolte serait moins. Ils n’ont pas de produit de conservation, ils sont stockés dans une pièce froide. Je prévois parce que je suis convaincu que dans le Les années à venir, nous ne pourrons plus mettre des produits de conservation « , a-t-il déclaré.

Vous le comprendrez, mais pour faire du bon miel, vous devez en effet bien connaître ces insectes et y passer du temps. Ne comptez pas vos heures. Lucie Gantes est également tombée dans le pot de miel pendant les écoles de pointe en 2019 à Gap. Elle a maintenant 120 ruches à Epine.

« Nous avons appris toutes les bases de l’apiculture, nous évitons les erreurs les plus courantes et je l’ai aimé. J’ai appris les ruches de l’école aux ruche , « dit-elle.

« Vous devez être très concentré »

Lucie connaît le miel grâce à son grand-père qui avait des ruches « comme tous les agriculteurs à l’époque, mais nous avons juste le droit de regarder l’extraction et de manger du miel ». Tout un savoir-faire qui nécessite « calme, vous devez être très concentré ».

Le jeune apiculteur « aime déplacer les abeilles, les emmener dans un nouvel endroit où il y a beaucoup de fleurs. Dès que nous mettons les ruches, les premières déjà disparues pour obtenir du nectar, c’est super satisfaisant. »

Une passion qui ne lui suffit malheureusement pas pour lui. Lucie travaille à côté pour avoir un salaire fixe. « 120 ruches ne suffisent pas à en vivre, vous devez sortir du temps, d’autant plus que les abeilles dépendent de la météo », a-t-elle déclaré.

Les abeilles récoltent en moyenne entre un et deux kilos et demi de nectar, qui seront transformées en miel. Le temps de floraison dure entre trois semaines et un mois. La récolte de l’année 2025 commencera à partir de la fin mai.

Les pots de miel de Jean-Louis et Lucie sont disponibles dans la maison Honey Ribeyret à un rythme de 7 euros, ou sur les marchés du territoire.

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides

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