quels sont les mouvements opposés ?
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Seul « le dialogue permettra aux acteurs politiques calédoniens de construire un accord global », a déclaré le Premier ministre Gabriel Attal, vendredi 17 mai au soir, à l’issue d’une réunion de crise à Matignon. Mais qui sont ces acteurs politiques ?
La situation politique est plus instable que jamais en Nouvelle-Calédonie. Historiquement, deux mouvements divisent l’archipel : les indépendantistes, aujourd’hui opposés au dégel de l’électorat, et les loyalistes, majoritairement favorables. Ces deux mouvements, constitués de plusieurs partis politiques, sont frappés par des guerres internes. Du côté des loyalistes, la leader, Sonia Backes, actuelle présidente de la province Sud, n’a pas la même ligne que son prédécesseur, Philippe Gomès, président du parti Calédonie ensemble.
Du côté des séparatistes, le principal mouvement, le FLNKS (Front de libération nationale kanak et socialiste), est divisé. En son sein, une nouvelle organisation a émergé pour préparer les manifestations contre la réforme électorale, la CCAT (Cellule de Coordination des Actions de Terrain), représentée par Christian Tein. Certains membres se radicalisent et se détachent peu à peu les uns des autres. L’absence de chiffres solides des deux côtés de la table complique donc la sortie de crise.