Les pensions de retraite bénéficient régulièrement de diverses majorations qui permettent une augmentation des revenus. D’ici septembre, les anciens retraités ayant annoncé leur départ avant septembre 2023 devraient bénéficier de la majoration exceptionnelle intitulée « Majex ».
Grâce à la revalorisation de la cotisation minimale, environ 1,8 million de retraités bénéficient d’une majoration allant jusqu’à 100 euros sur leur pension. Mais en octobre 2023, seules 500.000 petites pensions ont bénéficié de cette augmentation, dont le montant est en moyenne de 50 euros. Pour rappel, « la cotisation minimale permet aux retraités du régime général d’assurance vieillesse de la Sécurité sociale qui ont cotisé sur de bas salaires de percevoir un montant minimum de pension de base », détaille le service public sur son site internet.
Les retraités qui n’ont toujours pas vu leur pension augmenter peuvent se rassurer. La revalorisation devrait arriver d’ici septembre 2024. C’est en tout cas ce qu’avait affirmé en mars dernier le directeur de la Cnav, Renaud Villard.
Les retraités admissibles recevront un courriel
Il est important de préciser que pour accéder à cette revalorisation, le retraité en question doit avoir bénéficié d’une pension au taux d’au moins 50% en plus d’avoir validé un total de 120 trimestres. Concernant le versement pour tous les retraités qui y ont droit, l’échéancier de versement du « Majex » n’a pas été communiqué. « Pas d’alerte au planning », a répondu la Cnav à Moneyvox.
Au cours des deux prochains mois de l’été, les nombreux retraités éligibles à la majoration exceptionnelle « Majex » devraient recevoir un courriel indiquant le montant auquel ils ont droit. Le montant du rattrapage pour les mois doux manquants devrait également être mentionné dans ce courrier adressé par la Cnav à ses assurés.
Outre ce délai qui a été prolongé, la promesse faite par le gouvernement d’augmenter le MICO de 100 euros par mois ne profitera pas non plus à tout le monde. En effet, seuls les retraités ayant travaillé toute leur vie dans le secteur privé (ou comme travailleurs indépendants ou dans le secteur agricole), et dont la rémunération s’élevait au SMIC, peuvent avoir accès à ces 100 euros supplémentaires. Un ancien salarié du secteur privé et public ne peut donc prétendre à cette revalorisation complète.