quels investissements étrangers seront dévoilés ce lundi ?
Le gouvernement a présenté officiellement les projets d’investissements étrangers réalisés lors du 7e sommet « Choose France », qui s’est ouvert ce lundi 13 mai au château de Versailles. Au total, plus de 15 milliards d’euros seront investis dans 56 projets avec 10 000 emplois créés à travers le pays. Aperçu.
Des records battus. A l’occasion du 7e sommet Choose France, destiné à promouvoir les investissements étrangers, ce lundi 13 mai à Versailles, plus de 180 entreprises étrangères ont annoncé leur volonté d’investir en France dans différents secteurs, dont l’intelligence artificielle et la technologie. ‘l’informatique.
La présidence a ainsi dévoilé le nombre « record » de 56 projets pour 15 milliards d’euros, qui devraient permettre la création de 10 000 emplois, battant ainsi les 28 annonces et 13 milliards de l’édition 2023. Voici le détail des principaux projets.
Lorsqu’un investisseur choisit la France, c’est bon pour l’emploi et pour la vie de nos régions.
C’est pourquoi je porte la stratégie #ChooseFrance ce qui a fait de la France le pays le plus attractif d’Europe.
Nous allons battre un nouveau record aujourd’hui !… pic.twitter.com/KpokJjwiPT
-Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 13 mai 2024
4 milliards d’euros de Microsoft
En tête d’affiche, Microsoft annonce un investissement de 4 milliards d’euros pour un nouveau data center dans l’est de la France et l’expansion d’autres en région parisienne et près de Marseille, pour répondre à la demande croissante d’intelligence artificielle et de services de cloud computing. « C’est l’investissement le plus important que nous ayons jamais réalisé » en France, a déclaré son président Brad Smith.
2 milliards d’euros auprès des grands groupes pharmaceutiques
Dans le domaine de la santé, le groupe pharmaceutique Sanofi a annoncé un investissement de plus d’un milliard d’euros dans la production de médicaments en France, avec la construction d’une nouvelle usine sur son site de Vitry-sur-Seine (Val de Marne). « Ce nouvel investissement permettra la création de plus de 500 emplois et renforcera significativement la capacité de la France à maîtriser de bout en bout la production des médicaments essentiels actuels et futurs », écrit le groupe dans un communiqué.
De son côté, l’américain Pfizer, habitué de « Choose France », puisque c’est la troisième fois que le laboratoire pharmaceutique lance des projets lors de cet événement, a annoncé un investissement de 500 millions d’euros, déployé sur cinq ans, qui sera utilisé faire progresser le traitement des cancers et de la drépanocytose, une maladie génétique héréditaire.
AstraZeneca, autre grand laboratoire pharmaceutique, a également annoncé un investissement de 365 millions d’euros pour décarboner ses lignes de production d’aérosols à Dunkerque, dédiés au traitement de l’asthme. Toujours dans ce secteur de la santé, le britannique GSK et le suisse Novartis feront également des annonces. GSK devrait donc investir 140 millions d’euros.
1,3 milliard d’euros de FertigHy pour une usine d’engrais
Dans l’industrie, le plus gros projet à ce stade, en euros, concerne une potentielle usine d’engrais qui réduirait fortement les émissions de dioxyde de carbone, premier gaz à réchauffer l’atmosphère. Le consortium européen FertigHy a annoncé envisager d’investir 1,3 milliard d’euros dans une usine dans la Somme, en Languevoisin, selon le ministre de l’Industrie Roland Lescure.
1,2 milliard d’euros d’Amazon
Le géant américain du e-commerce Amazon va, de son côté, investir « plus de 1,2 milliard d’euros en France » tant dans les datacenters de son activité « cloud », notamment pour l’intelligence artificielle (IA) générative, que dans ses entrepôts logistiques, avec la création de « plus de 3.000 emplois », a assuré l’Elysée.
400 millions d’euros pour la création d’une usine aéronautique
Une future usine aéronautique devrait également voir le jour avec la société allemande Lilium « dans un site qui reste à déterminer mais qui sera en Nouvelle-Aquitaine, pour produire un avion régional électrique et le reconditionnement des batteries de cet avion régional électrique ». ».
« L’investissement s’élève à 400 millions d’euros, représente 850 emplois et la mise en service de l’usine est prévue pour 2026 », a-t-il poursuivi. Lilium développe des dispositifs de décollage et d’atterrissage verticaux en Allemagne.
350 millions d’euros de McCain
Le géant canadien McCain, spécialisé dans la transformation et la distribution de produits alimentaires, et notamment dans la production de frites surgelées, va investir 350 millions d’euros pour moderniser et agrandir les lignes de production de frites et de pommes de terre dans le Pas-de-Calais et dans la Marne. , où Emmanuel Macron s’est rendu ce lundi matin.
300 millions pour la création d’une usine de raffinage du nickel
Le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, a annoncé de son côté la création d’une usine de raffinage de nickel sur les communes de Blanquefort/Parempuyre (Nouvelle Aquitaine) par la société KL1 basée en Suisse. Le site de Blanquefort « avait été très marqué par la fermeture de Ford », a rappelé le ministre lors d’un entretien téléphonique avec la presse. Montant de l’investissement : 300 millions d’euros, pour 200 emplois. Le démarrage de l’activité est prévu pour 2027.
« Avec cet investissement, la France pourra disposer de toute la chaîne de valeur du véhicule électrique : extraction, raffinage, cathodes, batterie, véhicule électrique », a-t-il assuré. Les terres rares sont essentielles aux moteurs des voitures électriques.
72 millions pour fabriquer des Thermomix
Plus modeste, le fabricant allemand du robot ménager de luxe Thermomix, Vorwerk, va créer 50 emplois dans la région de Châteaudun, où il possède déjà une usine (72 millions seront investis). « Demain, il y aura 1,8 million de Thermomix produits par an en France, dont 85 % sont destinés à l’export », précise Roland Lescure.
plusieurs banques étrangères s’implantent en France
Enfin, Bruno Le Maire a annoncé que la banque américaine Morgan Stanley, passée de 150 à 400 salariés en France en trois ans, accueillerait son nouveau campus européen à Paris (100 emplois supplémentaires).
First Abu Dhabi Bank, la principale banque émiratie, et Zenith Bank, une banque nigériane devenue l’une des principales banques panafricaines, s’implanteront également à Paris.