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« Quelqu’un m’a craché son chewing-gum dessus », peste David Goffin contre le public parisien

Malmené par les spectateurs sur le court 14 lors de son match remporté jusqu’au bout contre le jeune Français Giovanni Mpetshi Perricard, le Belge n’a pas caché sa colère.

Vainqueur au bout du suspense en cinq rounds de Giovanni Mpetshi Perricard, David Goffin n’a guère apprécié l’ambiance chaleureuse qui régnait sur le court 14 mardi soir. Léger euphémisme. « C’est vraiment trop. Ça devient le football, bientôt il y aura des fumigènes, des voyous et il y aura des bagarres dans les tribunes. Cela commence à devenir ridicule. Clairement, ça va trop loin, c’est un manque de respect total. Certains sont là plus pour semer le désordre que pour mettre l’ambiance. Aujourd’hui, quelqu’un m’a craché son chewing-gum. Cela devient compliqué. C’est pourquoi je voulais rester calme. Si je commence à m’énerver, cela peut me déstabiliser.

Il faut dire que le public a grandement encouragé le jeune Français et maltraité le cousin belge. Chacune de ses fautes ayant été applaudie lors du tour final. Très agacé, l’ancien 7e mondial, aujourd’hui 115e monde, s’est permis de taquiner le public, en montrant son oreille avec un grand sourire, à la fin de la rencontre. « Quand on avait 3h30 avec le public qui te tapotait la tête, tu étais content de perdre deux secondes. Ils l’ont mérité. » Et le Liégeois stigmatise le Grand Chelem parisien, l’élève le plus dissipé des quatre Majeurs, selon lui : « Beaucoup de gens se plaignent. C’est l’écho dans le vestiaire et dans les instances de l’ATP. Je pense que cela n’arrive qu’en France. À Wimbledon, cela n’existe pas. Ni en Australie. L’US Open est plutôt calme. C’est une atmosphère vraiment malsaine ici.

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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