Quelques questions, 39 minutes de danse et puis c'est parti... L'étrange meeting de Trump en Pennsylvanie
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Quelques questions, 39 minutes de danse et puis c’est parti… L’étrange meeting de Trump en Pennsylvanie

Quelques questions, 39 minutes de danse et puis c’est parti… L’étrange meeting de Trump en Pennsylvanie

A trois semaines de l’élection présidentielle américaine, Donald Trump a tenu un meeting en Pennsylvanie ce lundi 14 octobre.
Après avoir répondu à quelques questions et suite à deux « urgences médicales » de ses fans, il a demandé à mettre de la musique.
Il a ensuite dansé pendant plus d’une demi-heure avant de repartir.

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Élection présidentielle américaine

Une drôle de rencontre qui s’est transformée en piste de danse. Alors qu’il tenait un « Town Hall meeting » à Oaks, en Pennsylvanie, ce lundi 14 octobre, Donald Trump a soudainement décidé d’interrompre les questions du public et a demandé de jouer de la musique. Il a ensuite dansé en balançant son corps au rythme des chansons jouées. Le candidat (nouvelle fenêtre) Les Républicains ont continué pendant près de trois quarts d’heure, relançant les débats autour de sa santé mentale, comme le rapporte le Washington Post (nouvelle fenêtre).

Deux malaises de ses fans et un brusque changement de programme

La réunion publique s’est d’abord déroulée assez normalement. Les participants ont posé des questions au candidat, notamment sur le thème du logement et de l’accompagnement des petites entreprises. La réunion a été interrompue une première fois lorsqu’un membre du public s’est évanoui, obligeant les services d’urgence à intervenir. La musique « Ave Maria » a alors résonné dans la salle. Après l’évacuation du spectateur, le candidat républicain a tenté de reprendre les questions, avant une seconde « urgence médicale ».

Dès lors, Donald Trump décide de bousculer le programme des rencontres. Le candidat républicain a alors demandé à jouer sa musique préférée « Ave Maria », tandis qu’un graphique vantant ses mesures contre l’immigration (nouvelle fenêtre) illégal est affiché sur le mur. Il assure : « Je dors avec tous les soirs. Je l’embrasse. »

Durant les 39 minutes suivantes, les chansons retentissent, de plus en plus fortes, et Donald Trump danse, figé sur scène. Battant des mains au son de « Hallelujah » de Leonard Cohen et de « An American Trilogy » d’Elvis Presley, il continue de critiquer le camp démocrate : « Ils sont méchants. » Visiblement surpris, certains participants commencent à se précipiter vers la sortie, bruyamment rappelé par Donald Trump. Lui-même finit par quitter la scène.

Cet épisode de fin de campagne (nouvelle fenêtre) soulève de nouvelles questions sur sa santé mentale. A 78 ans, de nombreux observateurs outre-Atlantique s’interrogent sur sa capacité à diriger à nouveau le pays, s’il est élu lors des élections du 5 novembre. Son adversaire, Kamala Harris, l’avait déjà qualifié un peu plus tôt dans la journée de personne « instable » Et « déséquilibré »alors qu’elle était également en Pennsylvanie, l’un des États clés pour remporter les élections.

Si le camp Trump, par la voix de son porte-parole Steven Cheung, a qualifié cet événement de « une fête de l’amour » où se trouvaient les gens « tellement excités qu’ils se sont évanouis »le candidat démocrate a réagi à cette étrange séquence en écrivant à propos de X : « J’espère qu’il va bien. »


Zoé SAMIN

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