Barthélémy Philippe // Crédit photo : Thibaut Durand / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
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06:55, 30 août 2024
A une semaine de la rentrée universitaire, le syndicat UNEF a dévoilé son traditionnel classement des villes universitaires les plus et les moins chères. Parmi les critères pris en compte, les courses, l’électricité, les frais d’inscription, les transports et le loyer. Sans surprise, la ville étudiante la plus chère est Paris.
Chaque année, le syndicat étudiant calcule le coût de la vie, toutes charges comprises. Dans cette 20e enquête, le syndicat constate une augmentation du coût de la vie étudiante de 2,25% en 2024. Concernant le loyer, il représente plus de la moitié des dépenses mensuelles des étudiants, voire plus, notamment à Paris.
Loyer, 60% du budget mensuel
Le budget mensuel moyen des étudiants de la capitale dépasse les 1 500 euros, soit plus que le SMIC. A l’exception de Nice, seules les villes franciliennes figurent dans le top 10 du classement du syndicat étudiant. Que ce soit à Créteil, Saint-Denis ou Nanterre, étudier est un luxe dans toute la région parisienne.
Et les loyers très élevés en sont la cause, selon Hania Hamidi, présidente de l’UNEF. « Aujourd’hui, on a encore le logement qui est le premier poste de dépenses qui pèse sur le budget d’un étudiant. Ce poste de dépenses représente 60% du budget mensuel. Nous, le constat que l’on fait, c’est qu’on a malgré tout un étudiant sur deux qui est obligé de gagner un salaire à côté de ses études pour pouvoir subvenir à ses besoins », déplore-t-elle.
Le coût de la vie étudiante baisse un peu en province. Par exemple, environ 1 200 euros par mois à Lyon, Marseille ou Bordeaux et moins de 1 100 euros dans une quinzaine de villes comme Reims, Angers, Clermont ou Saint-Etienne. Enfin, Limoges est la ville universitaire la moins chère de France avec un budget de 1 010 euros. Loyer moyen pour un studio : seulement 380 euros, soit presque trois fois moins qu’à Paris.
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