Quelles sont les 14 destinations de la compagnie à bas coût Transavia proposées cet été au départ de l’aéroport de Montpellier ?
Nicolas Hénin, son directeur général adjoint, était à Montpellier ce jeudi pour présenter l’offre d’été.
C’est Emmanuel Brehmer, président du conseil d’administration de la société aéroportuaire Montpellier Méditerranée, qui rend hommage à son invité du jour, Nicolas Hénin, directeur général adjoint de Transavia, la compagnie low-cost du groupe Air France. « Transavia est le premier partenaire de notre plateforme »il insiste.
Le constat est on ne peut plus vrai : cet été, la compagnie verte et blanche proposera 14 destinations au départ de l’aéroport de Montpellier Méditerranée. « C’est vrai que le développement que nous avions prévu avant la période du Covid-19 n’a pas eu lieu, mais nous sommes toujours là »insiste ce dirigeant, venu ce jeudi présenter le programme d’été de son entreprise.
La vocation méditerranéenne
Un programme particulièrement riche et diversifié, qui comprend trois nouveautés : Istanbul, Oran et Rabat. Comme symbole de la vocation méditerranéenne de l’entreprise, si l’on y ajoute Tunis, Rome ou Athènes. Certes, Transavia a fermé Berlin, la destination desservie l’année dernière. Mais elle a néanmoins augmenté son offre.
Les 14 destinations estivales de Transavia cet été
Trois nouvelles destinations internationales voient le jour au départ de Montpellier, signées Transavia : Istanbul, Constantine et Rabat. Ils s’ajoutent à d’autres plus anciens, comme Tunis, Athènes, Héraklion, Rome, Lisbonne, Séville, Alger, Oran, Marrakech, Rotterdam. Quant à la quatorzième destination, il s’agit de Paris Orly. Sur quoi Emmanuel Brehmer fonde de grands espoirs. « D’ici juin, la ligne 14 du métro ira jusqu’à Orly. Cela raccourcira considérablement l’accès au cœur de Paris. », il insiste. En espérant retrouver très rapidement les 300 000 passagers perdus dans cette destination depuis le Covid. « D’autant qu’avec la ligne 14 prolongée, Paris sera à 14,50 euros ». Un argument loin d’être négligeable pour choisir entre l’avion et le train.
« La stratégie du groupe Air France nous conduit à concentrer nos efforts sur l’aéroport de Paris Orly, explique Nicolas Hénin. Pendant deux ans, nous y développerons notre flotte. Mais à la fin de cette période, nous espérons relancer la dynamique dans la région et, pourquoi pas, celle de Montpellier ». Parce que, insiste-t-il, « Il y a un vrai potentiel ici ».
Un « avion basé tout l’été »
A l’époque, la compagnie envisageait de baser deux avions sur le tarmac de Montpellier. Un seul l’a été jusqu’à présent. Mais pourquoi pas une seconde une fois la stratégie autour de Paris Orly bien établie ? Entre-temps, Nicolas Hénin, a annoncé : « l’avion basé à Montpellier y restera tout l’été ». Autrement dit, il ne sera pas « emprunté » pour d’autres destinations.
Cet été, la compagnie proposera au total 420 000 sièges sur ses différents vols. C’est un peu moins d’un tiers de plus qu’à l’été 2023. Cela montre les ambitions de l’entreprise montpelliéraine.