La candidate démocrate à la présidentielle américaine Kamala Harris a admis posséder chez elle un Glock, une célèbre marque d’armes à feu d’origine autrichienne.
Une marque d’armes à feu emblématique à l’honneur. Connu des amateurs d’armes de poing, notamment dans les jeux vidéo, Glock a vu son nom évoqué par la candidate démocrate à la présidence américaine, Kamala Harris.
Propriétaire d’une arme à feu, sans jamais avoir officiellement évoqué sa nature, l’actuel vice-président a finalement confié qu’il s’agissait d’un Glock, conçu par la société autrichienne du même nom.
Cette dernière, fondée en 1963 par Gaston Glock, a fabriqué au fil des années plusieurs dizaines de modèles différents d’armes de poing, ainsi que des couteaux. En 1982, son fondateur remporte un appel d’offres de l’armée autrichienne en composant une arme à feu composée principalement de matériaux non métalliques.
En plus de cette particularité, il est également moins cher, plus léger, plus facile à démonter, tout en pouvant contenir plus de balles.
Une arme intégrée à la culture populaire
Les pistolets de la marque Glock sont très populaires au sein des organisations militaires et policières du monde entier, ainsi que comme arme de défense personnelle, notamment aux États-Unis. L’armée française équipe également les soldats d’un Glock Gen 5 Coyote.
A travers cette popularité dans le monde de la défense, Glock s’est aussi attiré les faveurs de la pop-culture : selon Fritz Ofner, directeur d’une enquête sur Gaston Glock, la marque autrichienne est « la plus citée dans le top 50 américain » musical au fin des années 1990, lorsqu’il était au cœur de plusieurs jeux vidéo comme Counter-Strike. Une arme à feu qui séduit également de nombreux amateurs de tir récréatif et d’airsoft, dont les versions non létales, mais avec la licence Glock, permettent d’expulser des plombs à grande vitesse.
Côté Hollywood, les armes Glock apparaissent dans de nombreux classiques du cinéma comme certains « James Bond », ou encore « Die Hard 2 » avec Bruce Willis.