Quel temps connaîtra la France en mai, juin et juillet ? Voici les premières tendances
La fin du printemps et le début de l’été seront-ils aussi pluvieux en France que ces derniers mois ? Et les températures resteront-elles aussi fraîches qu’à la fin du mois d’avril ? Si l’on en croit les dernières prévisions, non.
Vers un trimestre globalement chaud
Selon les tendances sur trois mois publiées ce lundi 29 avril 2024 par Météo France, « un scénario plus chaud que la normale est le plus probable pour la France » au cours du trimestre s’étendant du début mai à la fin juillet. Ce scénario a en effet 50 % de chances de se réaliser, contre 33 % pour une situation dans laquelle aucun indice particulier ne serait détecté.
Comme le montre l’image ci-dessous, dans laquelle les zones où il fera globalement plus chaud que la moyenne sont indiquées en rose, le modèle de prévision saisonnière du programme européen Copernicus envisage également un trimestre plus chaud que la normale en France.
Météo Villes Et La chaîne météo Ajoutons que les anomalies de température (écart avec les normales saisonnières) enregistrées en France devraient être plus importantes en juin et juillet qu’en mai.
De son côté, Météo France précise que la probabilité d’avoir mai, juin et juillet plus chauds que la normale est toujours « plus marqué pour les régions méditerranéennes » que sur le reste du territoire.
Des vagues de chaleur impossibles à anticiper à si long terme
Toutefois, prévient Météo France, si ces prévisions suggèrent que les températures seront structurellement plus élevées que d’habitude, elles n’indiquent rien du risque d’une éventuelle canicule au cours de l’été. Comme le souligne l’institut météorologique, ces épisodes ne peuvent être anticipés que quelques jours à l’avance, compte tenu de la configuration météorologique précise du moment.
Par ailleurs, comme en témoigne le mois d’avril, plus chaud que la normale mais marqué par un épisode de fraîcheur dans sa seconde moitié, le fait que le trimestre s’annonce globalement chaud n’exclut pas de potentielles vagues de fraîcheur.
Vers un trimestre un peu plus sec que la normale malgré les orages ?
Concernant les précipitations à prévoir au cours des prochains mois, la situation est comme souvent difficile à anticiper avec précision. « Aucun scénario n’est privilégié pour la France, et plus généralement pour l’Europe »note Météo France.
Toutefois, certains modèles, comme celui du programme européen Copernicus, envisagent un niveau de précipitations globalement inférieur à la normale, même si l’anomalie ne serait pas très marquée. C’est notamment ce que montre l’image ci-dessous. Les zones où il pourrait pleuvoir moins que la normale sont indiquées en rose.
Si cette anomalie n’apparaît pas très significative, c’est entre autres parce que, comme indiqué notamment Météo Villes Et La chaîne météole temps devrait être relativement orageux, surtout en juin et juillet.
Enfin, plusieurs modèles, dont celui de Copernicus, suggèrent qu’en matière de précipitations, l’incertitude est plus grande dans la moitié nord du pays. Certains scénarios suggèrent en effet que cela pourrait voir un peu plus de pluie que d’habitude. Une hypothèse que les prévisions qui seront publiées dans les prochaines semaines doivent cependant confirmer.