Quelle fin d’automne et quel début d’hiver connaîtra la France, du point de vue météorologique ? Même s’il est évidemment difficile de le savoir avec précision, certaines grandes tendances peuvent néanmoins être identifiées.
Vers des températures généralement douces
Du point de vue des températures, Météo France s’attend par exemple à ce que les trois prochains mois soient plus chauds que la normale climatique, basée sur les années 1991-2020.
Selon l’institut de prévision, ce scénario a environ 50 % de chances de se réaliser, contre 33 % dans un scénario dans lequel aucun indice particulier ne serait détecté (puisque Météo France envisage trois hypothèses : plus chaud, conforme à la normale ou plus froid).
L’image ci-dessous, qui compile les prévisions d’une dizaine de modèles, confirme qu’une anomalie de température positive (écart par rapport à la normale) devrait bien être constatée en Europe et en France au prochain trimestre. Mais cela suggère qu’elle serait plutôt limitée, de l’ordre de 0,5°C. Un ordre de grandeur confirmé par La chaîne météo .
Météo France précise que ces tendances s’entendent à l’échelle de l’ensemble du trimestre, et ne représentent qu’une moyenne. Un quartier généralement plus chaud que la normale peut donc connaître des vagues de froid ponctuelles, en fonction de la circulation atmosphérique du moment. Ces épisodes sont cependant rendus plus rares par le réchauffement climatique.
Peu d’indices concernant le niveau des précipitations
Comme souvent, les prévisions concernant les précipitations, phénomène très volatil, sont plus incertaines. Ainsi, selon Météo France, « Aucun scénario n’est privilégié en France, comme dans la majeure partie de l’Europe ».
L’institut météorologique ajoute néanmoins que « Des conditions plus humides que la normale sont toutefois probables dans les pays scandinaves » alors que les conditions « plus sec que la normale » sont probables « sur le sud de la Méditerranée et la péninsule ibérique. » C’est ce que rappelle entre autres l’image ci-dessous, qui compile les anomalies de précipitations attendues par les principaux modèles de prévisions saisonnières.
Météo Villes et La chaîne météo va un peu plus loin en indiquant que le trimestre devrait globalement être conforme à la normale du point de vue pluviométrique, et que les chances de voir apparaître des phénomènes violents sont relativement réduites, particulièrement en novembre et janvier.
A noter cependant que ces tendances ne signifient pas que les pluies seront rares, puisque les moyennes saisonnières du trimestre mentionné montrent évidemment plus de pluies que celles du trimestre précédent.