L’Organisation mondiale de la santé (OMS) doit convoquer mercredi 14 août son comité d’urgence suite à la propagation d’une nouvelle souche de variole du singe, connue sous le nom de « clade 1b », en République démocratique du Congo et dans les pays voisins.
Le Monkeypox (MPox) a connu une forte augmentation des infections en République démocratique du Congo (RDC) et dans les pays voisins depuis septembre 2023. Cette propagation s’est soudainement accélérée début août 2024, notamment en RDC où le virus affiche désormais un taux de létalité d’environ 3%, ce qui en fait le pays le plus touché par la maladie, selon l’agence sanitaire de l’Union africaine.
Face à cette urgence, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a convoqué le comité d’urgence, dont la réunion est prévue mercredi 14 août.
Ce comité d’urgence a la capacité d’évaluer s’il faut ou non décréter le niveau d’alerte le plus élevé face à l’épidémie qui sévit actuellement dans plusieurs pays africains. En janvier 2020, lorsque le Covid-19 a été détecté en Chine, c’est ce même comité qui a décidé que le Sars-CoV-2 « ne constituait pas » une « urgence de santé publique de portée internationale ».
À l’époque, la réunion du comité d’urgence de l’OMS avait duré deux jours, après quoi l’organisation avait décidé qu’il était « trop tôt » pour déclencher une alerte internationale. « Ne vous y trompez pas, il s’agit d’une urgence en Chine. Ce n’est pas encore une urgence sanitaire mondiale », mais « cela pourrait le devenir », avait déclaré le patron de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, le 23 janvier 2020.
Ce n’est finalement que le 30 janvier de la même année que le coronavirus a été déclaré épidémie et urgence de santé publique internationale.
Le Monkeypox, ou Mpox, suivrait la même trajectoire que le Covid-19, notamment après la découverte en septembre 2023 d’une nouvelle souche appelée « clade 1b » en République démocratique du Congo. Celle-ci provoque « une maladie plus grave que la clade 2 », selon l’OMS.
A la veille de cette réunion, mercredi 14 août, l’agence sanitaire de l’Union africaine, Africa CDC, a déclaré « une urgence de santé publique », son niveau d’alerte le plus élevé, face à l’épidémie de Mpox.
« Le MPOX a désormais traversé les frontières, affectant des milliers de personnes à travers notre continent (…) J’indique, le cœur lourd mais avec un engagement indéfectible envers notre peuple, envers nos citoyens africains, que nous déclarons le MPOX comme une urgence de santé publique continentale », a déclaré le président de l’Africa CDC, Jean Kasenya, lors d’une conférence de presse tenue mardi 13 août.
Selon l’Institut Pasteur, la maladie se transmet « par contact avec des lésions cutanées ou des liquides biologiques » ou « indirectement via des matériaux contaminés (comme la literie ou les surfaces) ».
Pour rappel, en 2022, une épidémie mondiale, portée par le sous-type clade 2, s’était propagée dans une centaine de pays où la maladie n’était pas endémique, touchant principalement les hommes homosexuels et bisexuels.
L’OMS avait alors décrété l’alerte maximale en juillet 2022 face à cette flambée des cas dans le monde, puis l’avait levée moins d’un an plus tard, en mai 2023. L’épidémie avait fait quelque 140 décès sur environ 90.000 cas.
Vendredi, ce sera au tour du conseil d'administration de la Fondation nationale des sciences politiques, qui gère les cordons de…
Avez-vous manqué les derniers développements sur la guerre en Ukraine ? 20 minutes vous fait le point chaque soir. Entre…
Un panache de fumée s'élève à Bamako tandis que des coups de feu et des explosions se font entendre, le…
La surprise a été totale. Y compris pour sa mère, Christine, entraînée par son aînée à la soirée de présentation…
La semaine de la tentation commence enfin pour les filles qui trouvent des prétendants pour une sortie en bateau. Cette…
Chez un sous-traitant de Back Market, à Sainte-Luce-sur-Loire (Loire-Atlantique), le 26 janvier 2021. LOIC VENANCE / AFP Back Market a…