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quel est le but du nouveau logo alimentaire qui apparaîtra cet été

Elle permettra de connaître l’origine des produits transformés car, jusqu’à présent, l’information était loin d’être transparente.

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Un nouveau logo pour identifier les pays d'origine des trois principaux ingrédients des aliments transformés : Origin'Info.  (PHILIPPE PAUPERT / RADIO FRANCE)

Un nouveau logo alimentaire apparaîtra sur les emballages alimentaires cet été. Baptisée Origin’Info, elle apparaîtra sous la forme d’un rectangle blanc avec à l’intérieur trois noms de pays, ceux des origines des trois ingrédients principaux de la recette. Par exemple, pour les spaghettis à la bolognaise, vous aurez l’origine du blé, des tomates et de la viande, informations qui manquaient jusqu’à présent.

Le nouveau logo Origin'Info vous informe sur les pays d'origine des trois principaux ingrédients des produits alimentaires transformés.  (MINISTÈRE DE L'ÉCONOMIE)

Alors que l’origine des fruits, légumes ou viandes est soumise à un affichage obligatoire, l’UFC-Que Choisir indiquait dans une enquête fin mars que les deux tiers des aliments transformés (conserves, plats cuisinés, sandwichs) ont un étiquetage opaque.

Mais ce logo ne sera pas obligatoire. Pour respecter le droit européen, il s’agit d’un système volontaire. A ce stade, 80 entreprises ont déjà signé la charte, indique le ministère de l’Economie, notamment de grands groupes comme Fleury Michon, Bonduelle, Panzani et Saint Mamet. À la fin de cette année, plus de 10 000 les références pourraient être affectées. Les associations de consommateurs regrettent évidemment que l’affichage ne soit pas obligatoire mais aussi que les marques puissent afficher sur l’emballage un QR code à scanner avec le smartphone au lieu d’une étiquette explicite. Cette option a été prévue pour que l’entreprise n’ait pas à rééditer l’emballage trop souvent lorsque les ingrédients d’une recette sont modifiés, par exemple au fil des saisons.

Cette exposition était pourtant très attendue, notamment par ceux qui souhaitent consommer local pour réduire l’empreinte carbone, ou soutenir l’agriculture locale. Pour 80% des consommateurs, l’origine des produits, avec le prix, est l’un des principaux facteurs d’achat, indique le gouvernement et l’expérience Nutri-Score montre qu’un simple logo influence réellement les habitudes de consommation. Cet affichage, lancé il y a cinq ans, qui note la qualité nutritionnelle, n’est pas non plus obligatoire. Il reste boycotté par 40 % des marques. Et pourtant, selon une étude de santé publique française, 90 % des consommateurs y sont favorables et près de 6 sur 10 déclarent avoir modifié leurs habitudes pour consommer des produits mieux notés par ce label.

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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