Quel est cet objet offert par Bruno Le Maire à son successeur, Antoine Armand ?

Lors de la passation de pouvoir à Bercy, ce dimanche 22 septembre, Bruno Le Maire, ministre sortant de l’Economie, a offert un objet typiquement basque à son successeur, Antoine Armand.

Après sept ans à Bercy, il est temps pour Bruno Le Maire de céder sa place. Ce dimanche 22 septembre, lors de sa passation de pouvoirs au nouveau ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, il a offert à son successeur, Antoine Armand, un cadeau tout droit venu du Pays basque.

Il s’agit d’un makila ou makhila, une canne que l’on offrait traditionnellement aux adolescents pour marquer leur entrée dans l’âge adulte. Elle peut également servir d’arme puisqu’elle est surmontée d’un manche amovible cachant une pointe en acier.

Cette canne est le plus souvent fabriquée en bois de néflier et est entièrement fabriquée à la main. Les motifs sont réalisés sur le bois avant même que la tige ne soit coupée, en incisant l’écorce avec un couteau au fur et à mesure que la sève monte. Le nom du propriétaire, un proverbe ou un symbole est généralement gravé sur la makila, chaque exemplaire est donc unique.

Se déclarant « Basque d’adoption », Bruno Le Maire a indiqué à son successeur qu’il avait choisi ce cadeau pour qu’il l’aide à « franchir les cols » mais aussi comme « arme de défense pour faire face aux nombreux dangers que vous rencontrerez sur votre chemin ». Au moment de recevoir l’objet, Antoine Armand, originaire de Haute-Savoie, a répondu : « Nous partageons le goût de l’altitude et le sang-froid de ceux qui marchent en haute montagne ».

Le nouveau locataire de Bercy a ensuite affirmé que son travail de ministre serait de « faciliter la tâche des entreprises, de ceux qui y travaillent. C’est de les accompagner et non de les imposer avec des normes parfois inutiles ou contradictoires, de faire en sorte que tous les Français qui travaillent aient un salaire décent. »

Il a promis de mener « le combat pour la souveraineté industrielle, technologique et numérique, alors que des méga-puissances politiques et économiques la mettent en danger » ainsi que « le combat pour des finances publiques plus robustes sans lesquelles nous dépendrons toujours des autres ». « Chaque minute passée à Bercy doit être dédiée aux Français », a déclaré Antoine Armand.