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Quel est ce scandale XXL d’exploitation et d’abus sexuels sur mineurs ?

Quel est ce scandale XXL d’exploitation et d’abus sexuels sur mineurs ?

« Une horreur inimaginable », tels sont les mots avec lesquels l’Unicef ​​décrit le scandale qui secoue actuellement la Malaisie. Abandon d’enfants, agressions sexuelles, violences, enseignements déviants… Après plusieurs semaines d’enquête, 201 garçons et 201 filles, âgés de 1 à 17 ans, ont été secourus dans 18 foyers de l’Etat central de Selangor et deux foyers de l’Etat méridional de Negeri Sembilan. Les investigations ont conduit à 171 arrestations – 66 hommes et 105 femmes – dont celles de professeurs et de gardiens de religion islamique.

Toute une série d’abus

Les premières enquêtes ont révélé une série d’abus. « Les victimes malades n’étaient pas autorisées à se faire soigner jusqu’à ce que leur état de santé devienne critique », a déclaré l’inspecteur général de la police, Razarudin Husain, lors d’une conférence de presse. Des enfants âgés de cinq ans à peine étaient brûlés avec des cuillères chauffées au rouge en guise de punition.

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L’enquête a également révélé des abus sexuels commis par des tuteurs et d’autres enfants forcés à abuser des victimes. « Ces enfants ont vécu des horreurs inimaginables et auront besoin d’une aide médicale et psychologique à long terme », a déclaré Robert Gass, le représentant de l’agence de l’ONU pour la défense des droits de l’enfant en Malaisie.

Le groupe nie

Selon la police, ces hébergements étaient gérés par un groupe baptisé Global Ikhwan Services and Business (GISB), qui gère des restaurants et des supermarchés en Malaisie, en Indonésie, mais aussi en France et en Grande-Bretagne. Quelque 5.000 personnes y sont employées. Selon la police, ce groupe, qui a des liens avec la secte islamiste Al-Arqam, interdite dans le pays en 1994, exploitait des enfants et utilisait la religion pour récolter des dons.

L’entreprise a nié ces informations et a précisé dans un communiqué qu’elle n’exploitait pas ces refuges. « Notre politique n’est pas de faire des choses qui vont à l’encontre de l’islam et de ses lois », a-t-elle écrit dans un communiqué mercredi. Elle a insisté : « L’entreprise n’a jamais participé à des activités contraires à la loi, notamment en ce qui concerne l’exploitation des enfants comme travailleurs. »

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