Kim Jong-un lui-même est venu procéder à l’inspection. Vendredi, l’armée nord-coréenne a testé en conditions réelles un nouveau lance-roquettes multiples, dont elle doit s’équiper dans le courant de l’année, selon l’agence de presse d’Etat. Cet appareil sera « déployé dans des unités de l’Armée populaire coréenne (…) entre 2024 et 2026 », précise l’agence de presse officielle KCNA.
Y a-t-il eu des tests ?
De son côté, Pyongyang a affirmé que huit obus avaient « touché leur cible », illustrant « la puissance destructrice du système de lance-roquettes multiples de 240 mm mis à jour ». Le ministère sud-coréen de la Défense a déclaré à l’AFP qu’il n’était pas en mesure de confirmer les essais nord-coréens. En février, le régime a indiqué avoir développé un nouveau dispositif de contrôle pour ses lance-roquettes multiples de 240 mm, invoquant un « changement qualitatif » dans ses capacités de défense.
Des images publiées par les médias officiels montraient le dirigeant nord-coréen s’adressant à des responsables militaires lors d’une inspection du lanceur. Kim Jong-un a déclaré vouloir « amener au plus haut niveau » la production de ce nouvel armement et a également annoncé « un changement important » pour « renforcer la capacité de combat de l’artillerie » du pays, sans donner plus de détails. , selon KCNA.
Une arme aussi pour Moscou ?
L’annonce des derniers exercices intervient alors que les analystes soupçonnent Pyongyang de tester de nouvelles armes et d’augmenter sa production d’artillerie et de missiles de croisière avant de les envoyer en Russie pour sa guerre en Ukraine.
La Corée du Sud et les États-Unis ont accusé la Corée du Nord de fournir des armes à Moscou malgré les sanctions des Nations Unies lui interdisant de le faire.